Fusion des écoles 2 et 12 : des propos contradictoires

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Moment fort de cette séance du Conseil communal, le point relatif à la fusion des écoles 2 et 12, projet porté par l’Echevin de l’Instruction publique Georges Verzin (MR-PRL).

Plusieurs enseignants ont assisté dans le public aux échanges entre l’échevin et l’opposition PS et Cdh.

Georges Verzin débuta son exposé en déclarant que ce point lui tenait particulièrement à coeur car cela permettra d’augmenter l’offre pédagogique dans ce quartier et que cela permettra aussi à court terme de créer une école maternelle. Dans la salle, les ricanements se faisaient entendre.

L’échevin de l’Instruction publique martela ensuite que cette fusion des deux écoles n’occasionnerait pas de pertes d’emplois même si des plages horaires seront perdues… Enfin, pour se justifier des critiques d’absence de dialogue, il expliqua avoir consulté les enseignants de l’école 12 et les avoir même conviés à un déjeuner de travail. A voir les enseignants s’agiter sur leurs bancs dans la salle, ceux-ci n’avaient pas la même version des faits, c’est le moins que l’on puisse dire.

Mon collègue, le conseiller communal Mohamed Lahlali (PS), ancien échevin de l’Instruction publique, qui connaît bien la problématique, intervint longuement au nom du groupe PS. Je vous invite d’ailleurs à coonsulter l’intégralité de son intervention sur http://www.psschaerbeek.info/ps/?p=219#more-219

Le conseiller communal Mohamed Lahlali pointa du doigt l’absence de dialogue entre l’échevinat et le corps enseignant dans ce dossier. Pour preuve, les enseignants qui avaient demandé à être reçus à l’Hôtel communal le 14 mai dernier, rencontrèrent Bernard Clerfayt. Georges Verzin (trop accaparé par ses autres obligations professionnelles ou craignant d’avoir à dialoguer ? ) brilla par son absence, qui fut immédiatement interprétée comme un manque total de respect et de considération à l’égard du corps enseignant.

Mohamed Lahlali plaça Georges Verzin devant ses propres contradictions. Ce dernier reconnut quand même avoir agi un peu dans la précipitation afin que le projet puisse aboutir et débuter en septembre, et avoir été dépassé par les bruits de couloirs.

Mohamed El Arnouki, conseiller communal s’exprima ensuite au nom du groupe CDh pour déplorer tout comme le groupe PS ce dialogue brisé entre les enseignants et l’échevinat. Mohamed El Arnouki releva à juste titre que le jargon utilisé par l’échevin Georges Verzin que ce soit en commission ou lors de cette séance du Conseil communal, était propre à celui d’une entreprise, puisqu’il ne cesse de parler d’organisation, de clients, de rentabilité à tout prix. Où est l’humain ?

A mon tour, et ce très brièvement, j’ai fait part de mon étonnement à voir Georges Verzin géré (si on peut utiliser ce terme) ce dossier de la sorte. L’échevin nous avait en effet habitué à mieux que cela. J’ai par conséquent déploré que la forme n’ait pas été de mise dans ce dossier et que celui-ci soit imposé unilatéralement.

La conseillère communale Fabienne De Dyn (MR-FDF) intervint à son tour en se réjouissant qu’il y ait enfin une décision qui soit prise et qu’il y ait du changement. Changement étant, pour Madame De Dyn, synonyme d’aller vers un mieux. Elle énuméra toute une série d’exemples : mise en commun des bibliothèques, des locaux informatiques, du préau,… Arguments qui faisaient sursauter les enseignants dans la salle.

Georges Verzin confirma suite à l’insistance des groupes PS et Cdh qu’il n’y a aurait pas de pertes d’emploi. Nous en prenons acte.

La fusion des deux écoles a été votée majorité contre opposition.