La campagne est finie : quelques réflexions

Voilà, c’est fini. Les électeurs ont voté. La campagne est terminée. Je l’ai déjà écrit et dit mais le répète, ce fut pour moi la meilleure campagne sur le plan humain que j’ai vécue depuis que je suis engagé en politique. Une campagne de proximité, avec un programme et des projets concrets et avec des candidats dont j’ai appris pour certains à découvrir des personnalités fabuleuses.

Je voudrais avoir une pensée toute particulière pour mes colistiers qui n’ont pas ménagé leurs efforts, sacrifiant souvent beaucoup de temps dans leur sphère familiale et professionnelle pour répondre présents tout le temps sur le terrain. J’imagine bien qu’il y a des déceptions lorsque l’on voit le travail d’équipe qui a été fourni.

Au lendemain de l’annonce des résultats stables pour le PS mais d’une nouvelle opposition de 6 ans sur les bancs du conseil communal, je ne tiens pas à entrer dans de grandes analyses de cette position confortée à 25% des suffrages. Ce sera pour plus tard.

En revanche, je tenais à souligner que si la campagne m’a beaucoup apporté au niveau humain dans les contacts avec les Schaerbeekois et avec mes colistiers, j’ai aussi découvert (certes peut-être naïvement)que l’humain était parfois prêt à tout sur le terrain politique pour arriver à ses fins. Dans les derniers jours, le contexte politique était vraiment devenu malsain et nauséabond. Ce sont des pratiques inqualifiables. Et cela ne peut s’oublier. Je me réjouis juste de voir en analysant les résultats de certains que déverser son fiel, ne rapporte pas toujours en terme de voix.

Enfin, si aujourd’hui je suis très serein au vu de la campagne que j’ai menée, j’ai malgré tout des déceptions. Des personnes que j’estime de grande qualité, n’ont pas été élues. Je veux parler de l’échevine Afaf Hemamou qui a tant oeuvré dans le secteur de la santé publique à Schaerbeek pendant 6 ans avec des moyens budgétaires limités mais avec conviction, engagement et sincérité. Je lui souhaite le meilleur pour le futur.

Et puis, il y a non pas une déception mais presqu’une peine. Mon amie et colistière Bernadette Vriamont qui a mené un fabuleux travail dans l’opposition pendant 6 ans, qui fut à plusieurs reprises unanimement salué, n’a pas été élue malgré un score personnel de 508 voix de préférence. Il y a parfois des travaux précieux et constants de l’ombre, qui ne sont pas récompensés à leur juste valeur. L’absence de Bernadette dans nos rangs se ressentira car son analyse, son implication totale dans les dossiers, nous manqueront.