Livraisons rue Vifquin : la tension monte

C’est un problème qui prend de l’ampleur jour après jour. Depuis l’ouverture d’un magasin « Proxy Delhaize » chaussée de Haecht au coin de la rue Vifquin, le déchargement des livraisons pose un problème majeur pour la circulation dans le quartier.

Ce magasin bien achalandé, qui propose un petit coin boulangerie, des petits plats « traiteur » et des produits de qualité est une bonne chose au niveau du commerce d’alimentation pour le quartier. Il ne désemplit d’ailleurs pas, situé à proximité immédiate d’une école et de bureaux de l’administration communale.

Mais l’implantation d’un tel commerce nécessitant journellement le passage d’un voire plusieurs camions pour les différentes livraisons, génère une nuisance à laquelle les autorités communales doivent d’urgence apporter une réponse aussi bien pour les exploitants du magasin que pour les riverains et les personnes en circulation rue Vifquin.

Pour le moment, une zone de déchargement n’a pas été autorisée car il y en a une juste en face devant l’école de la chaussée de Haecht. Un lieu de déchargement qui ne convient bien évidemment pas pour le magasin puisqu’il faudrait ensuite traverser la chaussée de Haecht et ses rails de tram à de nombreuses reprises avec des caisses et autres produits lourds.

Des panneaux d’interdiction de stationnement ont aussi été mis mais n’ont pas été respectés. Depuis quelques jours, la tension est palpable. Il faut dire que lorsqu’un camion arrive rue Vifquin (qui est à sens unique) pour charger/décharger, cela peut durer une vingtaine de minutes. Lorsque vous êtes attendus professionnellement, que vous avez des enfants à conduire ou chercher à l’école, c’est tout simplement insoutenable.

Les concerts de klaxons fusent, les disputes se multiplient, les injures volent et on en vient même aux mains… On imagine également le stress des responsables du magasin et de leurs employés qui font au plus vite mais qui n’y arrivent fatalement pas au vu de l’importance du déchargement.

Une solution très claire doit être dégagée par les autorités communales. Des demandes ont bien été introduites auprès du cabinet du bourgmestre qui gère encore actuellement la politique du stationnement mais sans réponse concrète. La situation dégénère petit à petit dans un quartier déjà sous pression de mobilité et de la circulation. S’engouffrer dans la rue Vifquin à un moment de livraison consiste à entrer dans un cul-de-sac. N’en parlons même pas le vendredi, jour du marché rue Royale Sainte Marie. Il est, selon moi, grand temps de prendre la pleine mesure de ce problème pour le bien du quartier.