L’échevin Saït Köse : un nouveau burn-out au Collège ?

Que s’est-il passé pour que l’échevin Saït Köse (MR-FDF) d’habitude courtois et posé, se mette dans pareil état et hurle de manière inconsidérée en pleine séance du Conseil ?

Petit flash-back. Les conseillers communaux Abobakre Bouhjar (PS) et Mohamed El Arnouki (Cdh) interrogent une nouvelle fois l’échevin des Sports, Saït Köse quant aux critères qui ont conduit à la répartition de subsides à différents clubs sportifs de Schaerbeek.

Cette question avait déjà été posée par les intéressés en commission, sans qu’ils n’obtiennent de véritable réponse.

Voilà donc que les deux conseillers posent une fois de plus la même question. L’échevin s’étend sur diverses considérations mais toujours pas de réponse précise. Pire, il reproche au conseiller communal Mohamed El Arnouki d’être arrivé en retard à la commission « Sports » de la semaine précédente et d’avoir dès lors râté les débats. Peu élégant comme système de défense. En effet, lorsqu’on travaille, pas aisé d’être présent à 17 heures précises à une commission, mais bon cela c’est une autre histoire.

Au lieu d’argumenter de manière précise, Saït Köse taxe alors le conseiller communal Abobakre Bouhjar (PS) de jalousie. Ce dernier rappelle à bon escient son investissement de terrain au sein du Racing Club et ses bonnes relations avec un autre club, la RUSAS avec lequel des tournois sont d’ailleurs organisés chaque année.

C’est à ce moment-là que Saït Köse se met à vociférer. Malgré les tentatives de Bernard Clerfayt (qui se lèvera même de sa chaise) pour faire taire Saït Köse, celui-ci continue et hurle de plus belle, lâchant au final cette phrase qui en dit long « Tu verras l’année prochaine... » (petite phrase interprétée comme des représailles au niveau subside pour le Racing Club). Laurette Onkelinx (PS) scandalisée comme l’ensemble du groupe PS, prendra le président Bernard Clerfayt à témoin de cette menace publique.

Une attitude totalement condamnable et qui démontre s’il le fallait encore que l’échevin Saït Köse a bien du mal à expliquer ses décisions, si ce n’est dans les cris et sans apporter au final une quelconque réponse aux questions de l’opposition.

Bien triste spectacle…