Jean-Pierre Van Gorp : à coeur ouvert (7ème partie et fin)

3 mois se sont écoulés depuis. Comment vous êtes vous reconstruit ? Car ce n’est pas rien de tourner la page de 18 ans d’échevinats successifs.
JPVG : Les jours qui ont suivi, je me suis surtout occupé de moi. J’ai surtout rattrapé de longues heures de sommeil car une campagne électorale, ça n’est pas rien, je peux vous l’assurer. J’en ai aussi profité pour refaire du sport, ce que j’avais totalement négligé les derniers mois. En plus, comme vous le savez, j’ai arrêté de fumer au cours de la campagne donc il y a quelques kilos que j’aimerais bien voir disparaître.
Et puis, je suis enfin parti en vacances car je n’ai pas bougé de Schaerbeek de tout l’été et ce malgré une rumeur qui prétendait que j’étais parti faire campagne en Turquie ! Ca m’a fait un bien fou : repos, repos et repos.
J’ai vidé mon bureau, mon mini penthouse comme je l’appelais sous les toits de l’Hôtel communal et puis voilà, la page a été tournée. Je ne suis pas quelqu’un qui s’apitoie et je ne suis pas matérialiste, alors c’est fini, c’est fini. Un point c’est tout. La vie continue. J’ai posé des jalons au niveau professionnel et j’ai d’ailleurs commencé ces jours-ci ma nouvelle étape professionnelle qui s’avère d’ores et déjà un grand défi comme je les aime. Donc tout va pour le mieux !

Qu’est-ce qu’on pourrait vous souhaiter pour 2007 ?
JPVG : Avant tout : une bonne santé. Cela semble banal de le dire mais ayant connu quelques soucis à ce niveau-là, je peux vous assurer que c’est l’essentiel. Pour le reste, que tout continue comme aujourd’hui : un nouveau job plein de défis qui m’enchante, un travail de conseiller communal d’opposition extrêmement gratifiant et une vie de famille très épanouie et heureuse !