2 mois après les élections…

Deux mois déjà que nous sommes allés aux urnes. Et depuis, eh bien pas grand chose si ce n’est les va-et-viens des négociateurs à la grille de Val Duchesse, les déclarations totalement contradictoires des uns et des autres (à se demander s’ils sont tous autour de la table) et les réticences clairement exprimées de certains sur les sujets sensibles comme le communautaire, la fiscalité,…

Bref, vu de l’extérieur, beaucoup de vent et rien de concret. On amende, on attend une nouvelle version de la note,… Sans parler des polémiques à répétition, des déclarations des uns et des autres à la presse, histoire de se faire mousser ou de rassurer son électorat.

Dernier épisode en date : le départ de Joëlle Milquet l’espace de quelques heures en France. L’un de ses enfants ayant été victime d’une petite intoxication alimentaire, Madame Milquet achète un billet d’avion pour Nice afin d’effectuer un rapide aller-retour et se rendre au chevet de l’enfant. Quelle histoire !

On lui reproche de ne pas être à une réunion programmée le lendemain à 10 heures, réunion décidée sur un coup de tête par Monsieur Leterme (lui-même houspillé par son propre parti quant aux faibles résultats engrangés) en soirée.

Comme le disait à juste titre Joëlle Milquet, on fait toute une polémique parce qu’une maman est allée l’espace de quelques heures au chevet de son enfant et par la même occasion embrasser les siens. Car on a beau être homme ou femme politique, on en demeure pas moins un être humain et un parent.

Mais motus lorsque les réunions de Val Duchesse sont supsendues pour permettre à certains des négociateurs dont Monsieur Letherme d’aller assister à un match de football le samedi. Quand à la « pique » de Didier Reynders, estimant qu’être prévenu d’un changement de programme à 20 heures, ce n’est pas tard, cela ne vaut même pas la peine de la commenter. A le voir courir derrière le formateur, on comprend que sa peur de voir le PS revenir autour de la table des négociations en cas d’échec, le hante fortement.

Quelle bien triste image en tous cas de la politique donne-t-on par toutes ces déclarations, ces attitudes aux citoyens. 2 mois déjà et à ce rythme-là, ce n’est pas prêt d’être fini. Pauvre Belgique…