Interpellation citoyenne sur le projet (désormais recalé) communal de réaménagement de l’avenue Louis Bertrand
Interpellation citoyenne lors du Conseil communal de ce mercredi 26 avril 2017 à Schaerbeek par des riverains de l’avenue Louis Bertrand. Cette artère historique de notre commune a fait l’objet au cours des derniers mois d’une réflexion en vue d’un projet de réaménagement porté par l’échevin des travaux publics Vincent Vanhalewyn qui a multiplié les séances d’information et les réunions participatives dans le quartier. Une enquête publique devait démarrer mais la Commission royale des Monuments et Sites a recalé le projet. L’enquête est donc annulée et le projet remis aux calendes grecques.
Il est toutefois intéressant de constater qu’indépendamment de ces nombreuses réunions organisées par l’échevin Vincent Vanhalewyn (Ecolo) et ses services, les adhérents au projet ne semblent pas majoritaires. Lors de cette interpellation citoyenne de Madame Eykerman, présentée par Monsieur Jacqmin, voici les points forts du rejet du projet par les riverains de l’avenue Louis Bertrand.
- Refus d’un réaménagement de la berme centre de l’avenue qui ne favorise pas le passage fluide des piétons car recentrée sur 1m80 de sentier
- Refus de la scansion des parterres de fleurs et de verdures à la française qui font partie de l’ensemble architectural de l’aménagement initial de l’artère
- Refus de suppression de places de stationnement dans un quartier déjà sous pression
- Refus de l’abattage de platanes
Les intervenants estiment en conclusion que le projet tel que proposé par la Commune et depuis recalé par les Monuments et Sites est inutilement destructeur, incongru et inutile car il altère gravement le caractère et la qualité d’un aménagement historique qu’il convient de conserver dans ses caractères d’origine.
A les entendre, je comprends parfaitement leur point de vue. Si les trottoirs de l’avenue Louis Bertrand sur les extérieurs méritent d’être refaits, le reste du projet dont un sentier sur la berme centrale en zigzag n’apporte rien de qualitatif pour l’amélioration qualitative des lieux. Il serait plus opportun que la Commune et l’échevin des travaux publics se concentrent sur d’autres artères qui nécessitent quant à elles réellement d’être repensées en termes d’aménagement.