Episode 62 : C’était au temps où Schaerbeek se costumait…

Troisième partie : Action consciente – Episode 62

Début février 1999, lors de l’inauguration des locaux de la mutuelle Euromut, je préviens Francis Duriau que je dois m’éclipser au plus tard à 20h : le FDF présente sa liste pour les élections régionales du 13 juin 1999 dans laquelle je figure. J’interroge Francis Duriau pour savoir s’il serait intéressé de figurer sur la liste du FDF schaerbeekois aux régionales. Il me répond positivement.

J’en informe aussitôt Didier Gosuin, notre leader régional. Francis Duriau m’accompagne donc au Centre culturel d’Auderghem où a lieu la présentation des candidats. Il y figure à la place n°52.

Cette présence n’est pas anodine. C’est toute la liste du bourgmestre qu’il entraîne avec lui. L’arrivée de Francis Duriau sur la liste aura un impact politique certain au niveau régional, mais aussi sur le terrain local, notamment au sein du Collège et au Conseil communal.

La liste FDF + la liste du Bourgmestre devient de facto une force politique incontournable à l’horizon des élections communales de 2000. Mais en politique, rien n’est jamais définitif comme on le sait !

Durant le mois de février, survient à Schaerbeek une rumeur qui gonfle de mois en mois : celle du parachutage d’une personnalité MR. Quelques semaines plus tard, l’information se confirme.

L’ancien Bourgmestre de Thuin, député fédéral et président du MR,  Daniel Ducarme pour ne pas le nommer, décide de s’installer dans notre commune de Schaerbeek.

La nouvelle plombe le ciel politique schaerbeekois, et avant l’orage qui s’annonce, les inquiétudes naissent chez les uns et les autres.

En ce qui me concerne, je n’ai guère le temps de me poser des questions, car avant la campagne pour les élections régionales, je dois me consacrer à d’autres échéances.

Vu le succès du cortège carnavalesque, nous avons organisé lors du marché de Noël l’élection du prince carnaval Boule 1er  . Il reste encore à ressusciter « Miss Schaerbeek » dont l’élection se déroulait à l’époque au « Toekomst Palace Dancing »  situé rue Van Ysendijk.

En 1962, l’établissement ferma définitivement ses portes. Après sa démolition dans les années 1970, une école néerlandophone y a été construite. L’élection est programmée en même temps que le Bal du service des Classes moyennes.

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C’est une belle occasion de mettre en valeur nos commerçants schaerbeekois. Ainsi, chaque candidate est entourée d’une équipe : une boutique pour les tenues, un salon de coiffure, un spécialiste en maquillage ainsi qu’un photographe, le tout supervisé par Karine Laszlo qui travaille au sein de mon cabinet.

Les candidates défilent deux fois, en tenue de ville et en tenue de soirée (pas de maillot). Il est prévu qu’elles prennent brièvement la parole pour se présenter et répondre à quelques questions sur la commune.

Miss Schaerbeek est élue par les votes du public présent lors du bal. Chaque participant dispose d’un bulletin pour choisir la Miss et ses deux dauphines.

Pour sa 4ème édition, le bal sera cette fois-ci costumé et organisé à guichets fermés. Les 750 places disponibles pour le repas furent réservées en trois semaines. A partir de 23h, plus de 300 personnes s’ajouteront même pour la soirée dansante. Ce soir-là, le bal des Classes moyennes est devenu l’un des événements festifs majeurs de l’année à Schaerbeek.

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Cette année-là, le 70e cortège carnavalesque de Schaerbeek avait le Prince Boule 1er comme parrain ainsi que Patricia Bolle, Laurence Legnini et Dorothée François respectivement Miss et Dauphines comme marraines.

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Le lundi qui précède notre cortège, lors du vernissage de l’exposition, le prince Carnaval reçoit symboliquement des mains du Bourgmestre la clef de la commune pour une semaine en présence de Miss Schaerbeek et de ses Dauphines.

A demain.