Episode 119 : C’était au temps où Schaerbeek se resituait…

Troisième partie : Action consciente – Episode 119

Mon site internet fut très fortement suivi en raison de la densité d’actualités des derniers mois. Je ne me rappelle plus le chiffre exact mais au lendemain des élections, ce fut le record d’audience ! Une nouvelle page va s’ouvrir alors pour moi : me mettre dans la peau d’un conseiller communal d’opposition alors que j’ai toujours été jusque là de l’autre côté de la barrière. Puis aussi professionnellement avec le début de ma collaboration au cabinet de l’échevine Karine Lalieux à Bruxelles-Ville. Une administration où je vais devoir trouver mes marques, tisser des liens avec de nouvelles personnes, développer de nouveaux contacts.

En journée, pour la première fois de ma vie pour ainsi dire, je ne travaillerai plus à Schaerbeek. Ce sont des grands changements de vie professionnelle mais les choses se sont vite et bien mises en place. En fait de manière très naturelle.

Malgré tout ce qui a été dit et écrit lors de la campagne, nul n’a jamais remis en cause mes compétences et surtout mon savoir-faire en matière de propreté publique à Schaerbeek. J’en suis particulièrement satisfait.

Avec le recul, quand je repense à cette campagne, je me dis que nous avions vraiment basculé dans une autre dimension. Je me souviens ainsi d’une militante, proche d’un échevin libéral de la Liste du Bourgmestre qui passait ses journées à aller noircir les affiches du PS sur les panneaux électoraux ou à les arracher au grand dam des pauvres afficheurs communaux. Elle consentit à la longue à se modérer par respect pour le travail des agents…

Je l’ai déjà écrit mais au cours de cette campagne, j’ai rencontré au PS des personnes qui ont mouillé leur maillot comme on dit et je pense entre autres et sans aucune forme de préséance à Ghislaine Molaï (qui fut ensuite  conseillère CPAS), Derya Aliç (conseillère communale), Bernadette Vriamont (conseillère communale), Catherine Werts, Sonia Kilani, Marie-Anne Kleykens, Sigrid Jourdain, Ahmed El Maslouhi, Abdellatif El Hajjaji, Alain Duriau, Catherine Moureaux,…(ces derniers n’ont malheureusement pas été élus).

Le PS a quand même remporté plus de 25% des suffrages le soir des élections. C’est donc un très bon bilan par rapport à l’investissement qui fut le nôtre. Le seul regret, c’est que la campagne très polarisée n’a plus permis à la fin de parler « programme ».

Pour ce qui est de mon score, je savais bien que vu le choix que j’avais fait, certains suivraient et d’autres pas. Je m’étais fixé la barre psychologique des 1.000 voix. On espère toujours plus mais avec le recul c’était impossible de faire plus.

Lorsque je compare avec les échevins sortants du MR et d’Ecolo, il n’y a pas de quoi rougir. Je n’avais plus de compétences et surtout je ne disposais plus des moyens de communication qui étaient les leurs. L’échevin qui fait le plus de voix est Georges Verzin (PRL) avec 1.906 voix, ce qui n’est quand même pas grand-chose puisqu’il n’atteint pas la barre des 2.000 voix. Les autres se situent dans un mouchoir entre 1.900 et 1.000 voix. Je fais même plus que Michel De Herde (FDF).

On a toujours un noyau dur qui vous soutient, chaque candidat en a un, c’est son moteur. J’ai reçu personnellement beaucoup de marques de sympathie tout au long de la campagne que ce soit par des gestes en rue, des petits mots, des mails,…

J’ai été très soutenu, c’est vrai. J’ai rencontré des gens fabuleux au PS de Schaerbeek également qui m’ont directement ouvert les bras. Je pense entre autres à Mohamed Lahlali, Sfia Bouarfa, Marie-Anne Kleykens et Momo, Luc Lethé, Catherine Werts, Sonia Kilani, Alain Duriau, Eddy Courthéoux et Françoise Gourdin, Michèle Hansen, Anna Colombo et sa petite famille, Jamila Nedjar, Christiane Catherin, Claudette Fiori-Dufranne, …

Je me répète peut-être mais il y a surtout eu l’apport inestimable venu des seniors schaerbeekois que je fréquentais par le biais des centres Pater Baudry. J’ai aussi toujours pu compter sur des personnes comme Jaja et Mady très investies pour les seniors schaerbeekois depuis si longtemps. Jamais je ne pourrai leur dire suffisamment merci pour toute cette chaleur et leur affection sincère à cette période-là.

Lorsque nous sommes rentrés du local PS au soir de ce qu’il convient d’appeler une défaite puisque nous n’avons pas pu relever le défi d’être au pouvoir, des ballons étaient accrochés à ma porte de maison. C’était Jaja qui avait eu cette attention pour mon anniversaire…

A demain.