Portrait : José Carreras

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José Carreras est devenu célèbre aux yeux du grand public lors de concerts des trois ténors où il forma un trio vocal magique avec le défunt Luciano Pavarotti et Placido Domingo. 

Né en 1946 à Barcelone, il débute dès l’âge de 8 ans en se produisant à la radio espagnole en chantant « La Donna e mobile« . A 11 ans, il est déjà sur la scène du Liceu, l’opéra de  Barcelone.

Après des études au Conservatoire de Musique, il débute dans « Norma » aux côtés de la soprano espagnole Montserrat Caballé. Conquise par le talent de José carreras, elle bataillera pour qu’un rôle de premier plan lui soit réservé dans l’opéra « Lucrezia Borgia » de Donizetti.

En 1971, il débute sur la scène à londonienne puis se lance à la conquête des Etats Unis en 1972 avec l’oeuvre « Madame Buterfly« . A 28 ans, il avait déjà interprété plus d’une vingtaine de rôles de ténor.

Alors qu’il court les opéras du monde dont celui de Vienne, sa vie bascule en 1987 lorsque les médecins diagnostiquent une leucémie aigüe et se montrent plus que pessimistes quant à ses chances de s’en sortir.

Mais contre toute attente, ce battant viendra à bout de la maladie (grâce à une autotransplantation de moëlle) qui le tiendra toutefois loin des scènes internationales durant plus d’une année. En 1988, José Carreras crée la José Carreras International Leukaemia Foundation.

Depuis sa maladie, sa voix s’est légèrement transformée, ce qui ne l’empêche pas de se produire sur les plus grandes scènes. Ainsi, en 1990, en guise d’ouverture du Mundial en Italie, il chante avec Pavarotti et Domingo à Rome. Les bénéfices de la soirée étant destinés à sa fondation.

En 1991, il a reçu le prestigieux prix « Prince des Asturies » des Arts. En 1992, c’est lui qui chante avec Montserrat Caballé la célèbre chanson « Barcelona » (initialement en duo avec Freddy Mercury) lors de l’ouverture des Jeux Olympiques dans sa ville, Barcelone. 

Aujourd’hui, José Carreras, l’une des plus belles voix de l’opéra qui chante aussi bien en anglais, qu’en français en passant par le coréen, le japonais ou le chinois, se produit encore et donne environ une soixantaine de représentations par an. En 2006, il a inauguré un théâtre qui porte son nom à Fuenlabrada en Espagne