Les chèques-repas et la prime de fin d’année

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Conseil de ce 20 février était bien terne. Terne au niveau de l’ambiance, de la manière de mener et de susciter les débats de la part du président de la séance et surtout au niveau de l’assistance : à peine quelques citoyens venus pour des interpellations bien précises et qui sont aussitôt repartis et un banc de la presse bien vide. Cela veut tout dire…

Après les interventions citoyennes, l’examen de l’ordre du jour nous amena à l’augmentation de la valeur des chèques repas pour le personnel communal. En front commun syndical, les syndicats ont marqué leur désaccord en comité particulier de négociation. Pourquoi un tel refus ? Déjà le mois dernier, le groupe PS avait évoqué cette politique du Collège : on donne d’un côté ce que l’on retire de l’autre. 

Ainsi, l’augmentation proposée de 0,30 € n’est pas prise en charge par la commune mais est la contrepartie de la diminution de la couverture de l’assurance groupe des agents communaux …

Comme le soulignait Mohamed Lahlali pour le groupe PS, la majorité MR-Ecolo n’est pas en adéquation avec le discours qu’elle tient dans la presse. Ainsi, dans la presse, on nous assure que les finances de Schaerbeek vont pour le mieux et que la commune est « sauvée ». En interne, on déclare que « les finances sont ce qu’elles sont et que c’est déjà un petit geste« . Pour le bourgmestre, cette mesure est la plus équitable.

Quant à la prime de fin d’année pour laquelle il existait en 2007 une marge budgétaire : pas question. Si on peut parfaitement admettre qu’en temps d’austérité le personnel  communal se soit serré la ceinture (ce qu’il a d’ailleurs fait), il n’est à ce jour plus admissible quand les moyens existent, que l’on refuse de réinstaurer la prime de fin d’année.

Le groupe PS a, par conséquent, refusé de voter ce point en soutien avec le personnel communal et conformément à la position du front commun syndical.