Christine Smeysters rempile ad interim

Le casse-tête pour la succession de Mohamed El Khattabi (Ecolo) à l’échevinat des Travaux publics, de la Mobilité et du Développement durable a pris fin.

La section Ecolo de Schaerbeek a désigné la conseillère communale Christine Smeysters. Cette dernière avait pourtant largement déclaré qu’elle ne comptait plus assumer de mandat d’échevin après les élections d’octobre 2006, souhaitant après 6 années passées à la tête du lourd échevinat de l’urbanisme, se consacrer à d’autres horizons.

Cependant, l’inévitable démission de Mohamed El Khattabi suite à des problèmes familiaux étalés sur la place publique, en aura décidé autrement.

Ecolo n’avait de plus pas l’embarras du choix : Isabelle Durant, Dominique Decoux ou Christine Smeysters. Les deux premières étant « bloquées » respectivement au Sénat et au CPAS, il ne restait donc plus que Christine Smeysters. Ecolo ne souhaitant apparemment pas courir de risque en faisant monter le suppléant Vincent Vanhalewyn suffisamment fragilisé et décrié pour une sombre affaire de diplôme universitaire dont il n’était en définitive pas titulaire mais dont il a pourtant perçu longtemps les émoluments qui y correspondaient…

Christine Smeysters a la réputation d’être bosseuse. Je confirme pour l’avoir côtoyée au Collège. Elle connaît ses dossiers sur le bout des doigts et particulièrement le plan de mobilité mis à l’enquête publique cet été.

Toutefois, la nouvelle échevine qui prêtera serment le 26 mars prochain, ne fera que de l’interim. Combien de mois ? Mystère pour le moment. Les élections fédérales de juin et le résultat d’Isabelle Durant pèseront alors dans la balance.

Le tour de manège ne fait donc que commencer : après Mohamed El Khattabi en charge des Travaux publics et Mobilité pendant moins de 3 mois, voilà Christine Smeysters pour un trimestre aussi ?

Ecolo-Schaerbeek a momentanément résolu le problème de la démission de Mohamed El Khattabi mais montre, s’il le fallait encore, par cet interim son perpétuel talon d’Achille : le décalage entre le nombre de ses élus « échevinables » et les mandats reçus lors de la formation de la majorité MR-ECOLO.