Propreté publique : l’embarras du Collège

En prévision du Conseil communal du 31 janvier prochain, j’avais introduit comme prévu auprès du secrétariat des Assemblées une interpellation à propos de l’engagement de 20 balayeurs supplémentaires au service E.E.P. (Entretien de l’Espace Public).
En effet, tout au long de la campagne électorale et notamment lors de débats télévisés, Bernard Clerfayt avait clamé haut et fort que s’il était reconduit à la tête de la commune, il y procèderait à l’engagement de 20 balayeurs supplémentaires. Curieux comme effet d’annonce quand on sait que Bernard Clerfayt avait justement pesé de tout son poids en Collège pour ne pas reconduire certains contrats et créer le dispositif « présence visible ».
Suite à cela et ne voyant concrètement rien venir, j’ai donc souhaité poser cette question au nom du groupe PS. Refus de la part du Collège d’y répondre car cette question est relative « aux intentions du Collège » ! L’argument de choc me direz-vous.
Surtout que si on accepte cette logique, plus aucun conseiller communal ne pourra poser une question puisqu’il sera toujours question d’une manière ou d’une autre des intentions du Collège.
Le problème, c’est que sur ce point-ci, l’embarras du Collège et surtout de Bernard Clerfayt est très perceptible. On fait de grandes promesses en période électorale, que l’on ne parvient pas à tenir après. Classique.
Autre problème, Bernard Clerfayt n’a pas été habitué au long des 6 années de la précédente législature à avoir vraiment à s’expliquer et se justifier vis-à-vis de l’opposition. A présent, l’opposition sur les bancs du Conseil communal est composée de 18 élus au lieu de 2 précédemment. Dur, dur probablement pour Bernard Clerfayt de se voir ainsi malmené de questions plus pertinentes les unes que les autres lors des conseils communaux. Ne lui en déplaise, c’est ce que l’on appelle la démocratie.