La placette à l’intersection des rues Josaphat, Geefs, Thiefry et L’Olivier

Le conseiller communal Mohamed El Arnouki (Cdh) a interpellé le Collège à propos de la placette située au carrefour des rues Josaphat, Geefs, Thiefry et L’Olivier.

Une interpellation qui dresse un « historique » des avatars successifs qu’a connus la placette. Voici le texte de l’interpellation du conseiller communal :

« En 1999, le Contrat de quartier Josaphat concluait à la nécessité d’installer un plateau au carrefour des rues Josaphat, Geefs, Thiefry et de L’Olivier dans le but de ralentir la circulation.

En juin 2000, revirement de situation : un bureau d’experts concluait à la nécessité de couper la rue par une placette dans l’objectif de stopper le trafic de transit. Le Collège de l’époque a décidé de suivre ces conclusions et a engagé la procédure. Une enquête publique s’est tenue fin juin, début juillet 2000, c’est-à-dire au début des vacances, soit un moment qui n’était pas des plus opportuns si l’on souhaitait réellement prendre le pouls de la population. Les travaux ont démarré en novembre 2000.

La mise en place de cette placette a, depuis lors, été dénoncée par de nombreuses associations, dont notamment l’association des commerçants. En effet, en stoppant le trafic de transit, cette placette a du même coup porté un coup fatal au chiffre d’affaires des commerçants des environs.

Les citoyens ne se sont pas priés de vous faire savoir leur mécontentement puisqu’au moins 3 pétitions ont été adressées au Bourgmestre pour redemander la réouverture de la placette. Plusieurs réunions ont également réuni des commerçants, des habitants et des fonctionnaires, certaines en présence du Bourgmstre. Pendant longtemps, le Collège est resté sourd aux difficultés vécues par les riverains et les commerçants.

Début février 2006, vous avez promis qu’il y aurait une nouvelle enquête publique dans le quartier. Vous vous étiez également engagés si l’enquête concluait en ce sens à rouvrir la rue Josaphat, mais sans permettre le trafic dans le sens Thiefry-L’Olivier et Geefs. D’abord une période d’essai de six mois et ensuite si une seconde enquête confirmait les résultats de la première de manière définitive.

La configuration actuelle de la placette empêche de réaliser la jonction Josaphat/Rogier ce qui « ghettoïse » quelque peu le quartier. De plus, les voitures empruntent la petite ouverture qui a été aménagée et ce dans tous les sens, même les sens interdits ! Enfin, les camions qui doivent livrer les commerçants y restent parfois coincés des heures, soit qu’ils soient un peu trop larges soit qu’une voiture se soit garée sur l’accotement.

Un consensus semble se dégager dans le quartier autour d’un retour à la formule initiale. Seule cette solution permettrait d’aider les commerçants qui se trouvent réellement dans une situation difficile.

Il me semblerait important que le Collège s’attèle activement à trouver une solution qui agréerait l’ensemble des acteurs de ce dossier.

Je voudrais dès lors savoir : quand aura lieu la seconde enquête qui avait été promise ? Et quand le Collège envisage -t-il d’en revenir à la formule initiale ? »

Christine Smeysters (ECOLO) , Echevine des Travaux, indiqua qu’une enquête allait débuter et que les résultats de celle-ci seraient examinés. Sans plus…