Portrait : Amélie Nothomb

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Amélie Nothomb est aujourd’hui l’un des plus célèbres écrivains belges contemporains que ce soit au niveau de sa notoriété qui dépasse largement nos frontières que du succès de ses livres.

Née à Kobe au Japon en 1967, Amélie est la fille du diplomate le baron Patrick Nothomb, membre de cette importante famille de la bourgeoisie catholique francophone. Elle grandira par conséquent dans plusieurs pays au gré des postes diplomatiques confiés à son père.

Après le Japon, qu’elle considère comme son point d’ancrage et dont elle parle couramment la langue, elle s’installe successivement en Chine, à New York, en Birmanie, au Laos,… avant de revenir en Belgique pour y terminer ses études secondaires dans un lycée d’Uccle puis entreprendre des études en philologie romaine à l’Université Libre de Bruxelles.

Licenciée en philologie romane, elle décide alors de retourner vers ses premières amours au Japon. Elle est engagée dans une multinationale comme elle le décrira dans son livre « Stupeurs et tremblements« . L’adaptation sera très pénible et Amélie Nothomb décide alors de revenir en Belgique où elle se lance dans l’écriture.

Elle affirme écrire 4 heures au minimum par jour et ce depuis l’âge de 17 ans, laissant parfois de nombreux projets de livres au fond de ses tiroirs.

En 1992, le succès est au rendez-vous lors de la parution chez l’éditeur Albin Michel de « L’hygiène de l’assassin« . Se consacrant désormais exclusivement à l’écriture, Amélie Nothomb est l’auteur de plusieurs best-sellers comme « Le sabotage amoureux« , « Les catilinaires« , « Stupeurs et tremblements« , « Antéchrista« , « Biographie de la faim« , « Peplum« , « Ni d’Eve ni d’Adam« ,…

Deux de ses livres ont été adaptés au cinéma : « L’hygiène de l’assassin » et « Stupeurs et tremblements ».

En mars 1997 , j’ai eu l’occasion de rencontrer personnellement Amélie Nothomb à la faveur des conférences mensuelles que j’organisais à l’hôtel communal de Schaerbeek. Personnage fantasque et attachant, elle captiva l’assemblée en évoquant ses livres, sa passion dévorante pour l’écriture, pour le Japon où son libre « Stupeurs et tremblements » ne fut pas toujours bien accueilli car ressenti comme une critique de la société japonaise. En parlant d’elle tout simplement. Un très bon souvenir.

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Livre d’or signé par Amélie Nothomb aprè la conférence à l’hôtel communal de Schaerbeek le 18 mars 1997