L’accessibilité aux transports en commun

Lorsqu’on parle de mobilité, on évoque évidemment les solutions alternatives au déplacement en voiture. Je suis d’ailleurs personnellement un parfait exemple que l’on peut, lorsque les conditions se présentent, changer ses habitudes.

Durant de nombreuses années, j’ai utilisé uniquement ma voiture pour mes déplacements, principalement sur le territoire de Schaerbeek où le maillage de la STIB ne répondait pas à mes besoins, loin de là.

Aujourd’hui, j’ai radicalement changé mes habitudes puisque pour me rendre à mon travail à l’Hôtel de Ville de Bruxelles, j’utilise les transports en commun fréquents et réguliers.

Ce que j’ai toutefois pu remarquer depuis le grand chambardement des différentes lignes de la STIB et de l’instauration des fameuses « ruptures de charges« , c’est l’augmentation des fréquences certes mais surtout la remise en service sur certaines lignes de « vieux » modèles de tram (à l’instar de celui qui se trouve sur cette photo).

Des modèles de tram plus anciens, qui déservent dorénavant la plupart des lignes traversant Schaerbeek. Pour les personnes plus âgées, les personnes à mobilité réduite ou tout simplement les mamans avec des poussettes ou encore les cyclistes (qui n’y sont pas autorisés), ce genre de modèle est un réel problème au niveau de l’accessibilité à certains endroits comme par exemple Cage aux Ours où l’écartement entre la dernière marche du tram et le quai est trop importante car adapté aux nouveaux modèles de tram.

Je pense donc que lorsqu’on évoque le mobilité, il est aussi important de prendre en considération ce genre de problèmes que de nombreux usagers rencontrent.