Douce lumière place Colignon

La Dernière heure – Edition du 4 avril 2008 par Mathieu Coleyn

L’illumination de l’Hôtel de ville de Schaerbeek était testée hier soir. Rendez-vous en novembre.

Ce doit être le point d’orgue du plan lumière de la commune de Schaerbeek. La mise en valeur de l’architecture extraordinaire de l’Hôtel de ville et de sa chère place Colignon. Hier soir, une série de test était effectuée par Jean-Pierre Majot, concepteur du futur éclairage. Il s’agissait surtout de faire coller le projet aux menues demandes encore formulées par les Monuments et sites, qui, soulignons-le, ont rendu un avis positif lors de la demande de permis.

Jean-Pierre Majot est clair, c’est l’ensemble de la place Colignon qui sera traité, dans sa perspective avec la rue Royale Sainte Marie. Une seconde rangée de réverbères doit faire son apparition sur les trottoirs de l’Hôtel de Ville. Les lampes encore fixées à certaines maisons, dont la lumière est jugée trop brutale, seront enlevées.

« Tout l’éclairage sera de couleur blanche« , ajoute le spécialiste des illuminations de monuments. « Ce qui tranchera avec le quartier environnant, encore éclairé avec des lampes au sodium« . Une certaine douceur prédominera également pour l’Hôtel de ville proprement dit. « Le projet est rythmé par les six grandes baies du bâtiment« , explique Jean-Pierre Majot. « Nous recherchons un effet ascendant, suivant la verticalité du beffroi. Des éclairages secondaires s’occuperont de souligner les tourelles et le blason. »

L’artiste ajoute que les deux maisons situées de part et d’autre de la rue Royale à l’entrée de la place bénéficeront d’un éclarirage spécifique, vu le rôle dans la perspective et leur architecture rappelant celle de l’hôtel de ville. De tout cela, résultera une diminition radicale de la puissance de l’éclairage sur la place.

La commune espère pouvoir finaliser le projet avant la fin de l’année et éclairer définitivement Colignon au mois de novembre. A Schaerbeek, on rappelle qu’un son et lumière coloré avait été aménagé dans les années 90. Obsolète, il n’est plus utilisé depuis belle lurette.