Le contrat sur la Cage aux Ours est lancé

Le Soir – Edition du 28 août 2008 par François Robert

Un cube itinérant pour sensibiliser le public, place Verboeckhoven. Le 7ème contrat de quartier de Schaerbeek.

Deux peintres (Navez et portaels) et un contrat de quartier. Le septième à Schaerbeek. Ce lundi débute l’enquête publique sur le contrat de quatrier Navez-Portaels. Elle marque le lancement d’une nouvelle aventure de rénovation urbaine. L’enveloppe est conséquente : 14,850 millions d’euros financés par la région (11 millions), Beliris (2,7 millions provenant du fédéral) et la commune (1,1 million). l’objectif est d’améliorer l’environnement urvain d’une zone déshéritée du bas de Schaerbeek, limitrophe de Bruxelles. Soin périmètre englobe la rue Portaels, la Cage aux Ours (place Verboeckhoven), les rues Capronnier et Navez, la place Pavillon, les rues Gallait et Voltaire.

« Le contrat de quartier se présente bien« , explique Cécile Jodogne, la bourgmestre faisant fonction. La commune pilotera le projet via l’ASBL paracommunale Renovas. Le bureau Ariès, l’ASBL et d’autres ont préparé le terrain. Le périmètre a été suggéré par la commune et repris par la Région qui tient les cordons de la bourse. Des contacts ont été établis avec Bruxelles (la partie ouest de la rue Navez est sur son territoire) afin d’harmoniser les politiques. Les habitants ont été consultés avant même l’enquête publique. Celle-ci est symboliquement lancée par la pose d’un cube itinérant qui sera déplacé durant les 15 jours de l’enquête.

Les contrats de quartier sont des opérations de rénovation urbaine de longue haleine (ils prennent de quatre à six ans). Cette durée est un handicap, car les habitants perçoivent mal le long terme. L’expérience passée (les six autres contrats) corrige la faiblesse : les autorités peuvent leur montrer ce qui a été fait.

Le contrat se divise en volets. Le logement se taille la part du lion (public ou en partenariat avec le privé). Sont prévus aussi le relifting d’axes, l’éclairage, des travaux d’infrastructure. A noter la présence de nombreuses écoles dans le quartier dont le collège Cardinal Mercier, propriétaire de plusieurs bâtiments mal ou pas du tout utilisés. Ils seront valorisés, notamment par la création d’un hall de sport communal.