Où étaient la prévention, la communication, la commandement ? : les dégradations inadmissibles qui ternissent l’image de Schaerbeek

Ce mercredi soir, j’ai été peiné, sincèrement peiné en voyant aux Jts les reportages sur les graves débordements en marge de la manifestation en mémoire du jeune Ibrahima. En tant que Schaerbeekois qui ait vu ma commune passer de l’ombre vers la lumière comme je le relatais il y a déjà presque 3 ans dans mon livre-souvenir, j’avais l’impression que celle-ci régressait en l’espace d’une soirée.

Aujourd’hui lorsque l’on tape sur « Google » le mot « Schaerbeek », qu’est-ce qui sort ? Les actes de dégradation innommables qui se sont produits : l’incendie du koban (petit commissariat de proximité) de la rue Brichaut, les vitrines de la pharmacie de la rue Gallait détruites, la rue de Brabant où il pleuvait du pavé sur les forces de l’ordre et enfin la place Liedts où des trams ont été pris à partie, où il ne reste plus de mobilier urbain et où comble de ce drame en direct, le convoi royal (donnant encore un coup de projecteur supplémentaire dans la presse) fut brièvement à l’arrêt, bloqué par un tram et essuyant quelques jets.

On sait très bien que les manifestations qui regroupent autant de personnes finissent toujours par dégénérer à cause d’une poignée d’infiltrés. Je suis écoeuré mais surtout peiné, je le répète, quand je vois ce qu’a été le travail de construction pierre par pierre de la zone de police Schaerbeek-Evere-St Josse par le regretté commissaire-divisionnaire David Yansenne. Où étaient la prévention, la communication, le commandement alors que les moyens logistiques avaient bien été prévus (2 autos pompes) que pour jouer au chat et à la souris pendant tout ce temps entre casseurs et forces de l’ordre, dégradant un quartier, conduisant une quinzaine de policiers à l’hôpital, envoyant à la casse une dizaine de véhicules, effrayant riverains et commerçants et souillant l’image de Schaerbeek ?