On refait tout à Lehon-Kessels
La Dernière Heure – Edition du 28 février 2008 par M.L.
La quasi-totalité des artères du périmètres seront rénovées. Réunion publique samedi matin au carrefour Coteaux-Kessels.
Hormis la chaussée de Haecht et la rue Royale-Sainte-Marie, l’ensemble des voiries comprises dans le périmètre du contrat de quartier Lehon-Kessels seront rénovées, de façade à façade.
Le projet est actuellement àl’enquête publique (commission de concertation prévue le 21 mars prochain à l’Hôtel de ville). D’ici là, les riverains peuvent consulter le dossier à l’antenne de quartier de la rue Royale-Sainte-Marie…ou se rendre samedi matin, à l’angle de la rue des Coteaux et de la rue Kessels pour écouter la présentation du projet.
Concrètement, l’idée est de refaire tous les trottoirs avec de nouveaux pavés. « Des oreilles seront par ailleurs installées à chaque carrefour afin de faciliter les traversées piétonnes et d’empêcher le stationnement« , précise Franck Michiels, chef de projet pour le contrat de quartier Lehon-Kessels… »Toutes les rues seront réasphaltées, jusqu’au fond de coffre pour certaines d’entre elles« .
Une partie du périmètre (rue Kessels, rue desCoteaux entre la rue Rogier et l’avenue Lousi Bertrand et Fiers) subira de plus amples modifications.
« Il y a actuellement, un problème de sécurisation au niveau des carrefours. Ils sont très larges, mal proportionnés et il n’y a pas vraiment de dispositif pour faire ralentir les voitures« , détaille Franck Michiels.
L’objectif est donc de ralentir la vitesse du trafic. Mieux : les trottoirs seront élargis, des arbres plantés et des bancs publics installés.
Dans le même temps, la Stib prolongera son site propre de la rue des Coteaux jusqu’à la rue Rogier pour faciliter le passage du 59.
Le phasage des travaux n’est pas encore déterminé. Si tout se déroule comme prévu, le permis d’urbanisme devrait être délivré pour l’été. Les travaux commenceraient dès l’automne, pour une durée de deux ans environ.
Ces travaux sont subsidiés à 100% par le service public fédéral Mobilité et Transports à hauteur de 3,5 millions d’euros. Si ça ne suffit pas, la commune mettra la différence.