Voici l’une de mes récentes lectures. Ce livre au titre intrigant à la base « L’élégance du hérisson » raconte la vie quotidienne au sein d’un élégant immeuble parisien. Les occupants et leurs habitudes examinés par le bout de la lorgnette par Renée, une concierge pas comme les autres et Paloma, une fille de 12 ans qui y habite avec sa famille.
Les livres d’Amélie Nothomb, on aime ou on n’aime pas. C’est généralement assez tranché. Puis, il y a ceux qui apprécient certains de ses ouvrages et pas d’autres. Je fais partie de la catégorie de lecteur qui apprécie tous ces livres même si les genres diffèrent.
L’un de ceux que je retiens particulièrement est « Antéchrista« . Ecrit de la plume directe que l’on connaît à l’auteur, on est très rapidement immergé dans cette histoire qui raconte la rencontre entre deux étudiantes. L’une plus effacée à la base et l’autre flamboyante et très extravertie. Une relation où l’une prendra rapidement le dessus sur la personnalité de l’autre et y compris sur ses parents.
Des scènes décrites de manière très « savoureuse », notamment une dégustation de la galette des rois, je ne vous en dis pas plus.
« Antéchrista », Amélie Nothomb, Livre de Poche, 2005, 158 p.
« La plage d’Ostende » est le premier livre de Jacqueline Harpman que j’ai lu. J’avoue que le titre m’a fortement donné envie d’acheter et de lire ce livre. Ostende, la Mer du Nord, cela m’a attiré.
D’Ostende, il n’en est finalement pas beaucoup question, juste en toile de fond. C’est en fait l’amour fou et inconditionnel d’Emilienne pour Léopold. Un amour qui éclate lorsque Emilienne est encore une enfant. Elle n’aura de cesse de tout mettre en oeuvre pour conquérir Léopold et vivra son histoire sans retenue malgré le contexte familial dans lequel ils évoluent tous les deux.
La biographie de Françoise Giroud écrite par la plume de la journaliste Christine Ockrent est un vrai délice. Ma femme avait reçu ce livre d’une amie, toutes les deux ont dévoré l’ouvrage, je fus le troisième.
Comment vous parler, vous résumer « Le roi, le sage et le bouffon » ? Je vous dirais qu’il s’agit en fait sous forme d’une fable riche d’anecdotes et de paraboles qui traite des religions. Chacun étant intimement persuadé d’appartenir à la « bonne » religion.
Le livre de Marie-France Hirigoyen relatif au harcèlement moral a permis de lever bien des tabous et surtout aux victimes de cette violence perverse au quotidien de s’exprimer, de témoigner et de porter plainte.
Comme le démontre une récente enquête effectuée dans les pays de l’Union Européenne, 1 travailleur sur 10 subit au cours de sa carrière professionnelle des brimades et des actes d’intimidation de la part de sa hiérarchie ou de ses collègues.
« La possibilité d’une île » est un livre que j’ai acheté après avoir lu des dizaines de critiques littéraires en tous genres. Car l’auteur Michel Houellebecq, en substance, on adore ou on abhorre.
« Les piliers de la terre » de Ken Follett est incontestablement l’un de mes livres de chevets favoris. C’est en tous cas, un livre que j’ai dévoré en son temps au cours de vacances.
Il s’agit d’un roman historique qui se déroule au 12ème siècle en Angleterre. Comme on peut le voir sur la couverture du livre, l’histoire traite de la construction de cathédrales. Sans trop résumer le livre (ce qui sera d’ailleurs fort difficile), c’est un univers propre à cette époque où règnent les seigneurs mais aussi la dureté de la vie, la famine, les complots, l’amitié aussi.
A chaque page entamée, on voudrait déjà être à la suivante pour connaître la suite !
« Les piliers de la terre », Ken Follett, Livre de Poche, 1992, 1.150 p.
Avant la lecture de ce livre acheté tout à fait par hasard, je ne connaissais pas son auteur Anna Gavalda dont j’ai depuis lu tous les autres livres.
« Ensemble, c’est tout » qui a été porté récemment à l’écran avec Audrey Tautou et Guillaume Canet, c’est un conte moderne sur l’amitié entre des personnes à la base diamétralement opposées mais qui au contact les unes des autres vont grandir, mûrir, d’affirmer, prendre confiance en elles. Car ensemble, on est plus fort, plus sûr de soi.
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre qui figure dans ma bibliothèque et que je n’ai jamais lu à l’exception d’un chapitre. Il s’agit du livre de Bernard Henri-Lévy« Qui a tué Daniel Pearl ? ».
Souvenez-vous, Daniel Pearl est un journaliste américain travaillant pour le Wall Street Journal. En reportage au Pakistan, il veut en savoir plus sur Richard Reid, ce terroriste qui voulut faire exploser un avion en allumant une charge d’explosifs installée au niveau de la semelle de ses chaussures.
« Rwanda, histoire d’un génocide » est un livre que j’ai lu non pas au moment de sa parution en 1994 mais il y a 4-5 ans. La journaliste Colette Braeckman dont j’apprécie de manière générale les articles qu’elle écrit entre autres dans « Le monde diplomatique », en est l’auteur.
Je vous avais déjà évoqué le livre du journaliste au journal « Le Soir »Alain Lallemand intitulé « La femme héroïne » qui parle de l’assasinat d’ Hélène De Beir et de ses compagnons de MSF tués en Afghanistan.
« La femme héroïne » est un roman-enquête rédigé par le grand reporter Alain Lallemand et le fruit de ses voyages répétés en Afghanistan de 2001 à 2005. Il y a rencontré des chefs talibans, des cultivateurs d’opium, des passeurs d’héroïne et la population locale.
Ce livre raconte avec minutie la toile d’araignée tissée par les uns et les autres afin d’écouler la drogue. Le tout avec en toile de fond l’assassinat des employés de MSF et les paysages des vallées afghanes absolument fabuleux que l’on s’imagine en fermant les yeux.
Un ouvrage empreint également de nostalgie et d’une très grande sensibilité lorsque l’on évoque les défunts et le combat de leurs familles.
« La femme héroïne »,par Alain Lallemand, Editions Luce Wilquin, 2007, 238 p.
Très bel ouvrage que L’enfant de Noé par Eric-Emmanuel Schmitt. Nous sommes en 1942, Joseph un petit garçon juif de 7 ans vit à Bruxelles avec ses parents. Pour le protéger, ses parents décident de le confier au père Pons en province.
Le père Pons dirige un internat où sont cachés de nombreux enfants juifs. Joseph va y passer le reste de la guerre sous une fausse identité.
Le récit de ces années difficiles loin des siens mais également des moments de complicité avec d’autres compagnons et avec le père Pons. Une belle histoire sur fond de guerre.
A lire : Eric-Emmanuel Schmitt, L’enfant de Noé, Albin Michel, 2004, 189 p.
A partir de vendredi, une nouvelle rubrique fera son apparition à raison de deux fois par mois.
La rubrique « ma bibliothèque » fera un focus sur des livres que j’ai lu récemment ou il y a quelques temps déjà.
Une présentation synthétique de ces livres sans aucune prétention, juste l’envie de vous faire partager des coups de coeur et de vous donner pourquoi pas l’envie de lire ou relire certains de ces ouvrages.