Fonds pour la Politique des Grandes Villes : un préavis supplémentaire de 6 mois

Le Conseil des Ministres qui se réunissait hier, a décidé de prolonger de 6 mois les différents programmes du Fonds pour la Politique des Grandes Villes.

Le Ministre Dupont (PS) en charge de la Politique des Grandes Villes au sein du gouvernement sortant s’est battu avec ses collègues du PS et du Sp.a pour que les programmes soient reconduits d’un an afin de permettre dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement que les projets et les emplois soient préservés.

Plus de 1.000 emplois sont ainsi concernés, une quarantaine à Schaerbeek. La proposition initiale du PS était de prolonger d’un an mais face à la négative du VLD qui ne souhaitait pas plus de 6 mois et du MR qui avait carrément fixé la barre à 3 mois (!), c’est finalement sur une période de 6 mois que les partenaires de la Violette se sont entendus.

Pour en revenir à Schaerbeek, on se souviendra que Laurette Onkelinx avait déposé une motion en ce sens lors du dernier Conseil communal, motion postposée au mois d’octobre par la majorité MR-Ecolo qui estimait qu’il n’y avait pas péril en la demeure… On comprend mieux à présent l’embarras de Bernard Clerfayt de se pencher sur ce dossier puisque son parti, le MR n’est apparemment pas un ardent défenseur de la Politique des Grandes Villes. Le MR ayant clairement indiqué le tempo : 3 mois et puis on verra. Selon les informations qui circulent au PS, le futur gouvernement orange-bleue aurait l’intention de régionaliser cette politique, de la diminuer, restreindre ou supprimer selon les cas.

Le PS reste donc particulièrement vigilant à la future tournure des évenements. Au niveau schaerbeekois, le groupe PS (soutenu par son partenaire de l’opposition CDh) qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme en ce sens, sera dès lors encore plus attentif aux positions que le bourgmestre Bernard Clerfayt (MR) prendra en la matière.

Il est en effet primordial pour la bonne poursuite des projets au niveau local (alphabétisation, accueil des primo-arrivants,…) mais aussi des emplois de terrain visés d’être vigilant par rapport aux divergences entre les discours locaux (Bernard Clerfayt) et fédéraux (Didier Reynders).