Histoire des rues : Avenue Emile Zola

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L’avenue Emile Zola est située dans le quartier de la gare de Schaerbeek. Cette avenue schaerbeekoise porte le nom de l’illustre écrivain française, Emile Zola considéré comme le chef de file du mouvement naturaliste.

Né en 1840 à paris, Emile Zola est le fils d’un ingénieur italien. La famille Zola passe quelques années à Aix-en Provence. Au collège, Emile aura pour condisciple le futur peintre Paul Cézanne grâce à qui il se liera d’amitié plus tard avec Sisley, Manet, Monet et Pissaro.

Pour la petite histoire, sachez qu’Emile Zola échouera à deux reprises au baccalaureat à cause du français… Vu que la famille connaît des difficultés financières suite au décès du papa, Emile décide d’abandonner ses études et de chercher au plus vite du travail. Après des jobs aux docks, il décroche un modeste emploi de manutentionnaire à la librairie Hachette.

Rapidement, il gravit les échelons et devient chef de la publicité, il collabore également aux rubriques littéraires de différents journaux.

Zola inspiré par La Comédie humaine de Balzac, se lance dans l’écriture d’une série de romans ayant pour sujet l’histoire d’une famille sous le Second Empire, ce sera la série des Rougon-Macquart (20 volumes).

Disposant d’une belle notoriété et d’une certaine aisance financière, Zola se lance alors dans le débat politique et rédige en 1898 le fameux « J’accuse » dans le journal L’Aurore. Il y prend la défense du capitaine Dreyfus accusé d’espionnage à la solde de la Prusse et envoyé à l’île du Diable. Il sera condamné pour cela à 1 an d’emprisonnement et à une forte amende de 7.500 francs. Il s’exilera à Londres pour échapper à la condamnation.   

Emile Zola décède le 29 septembre 1902 chez lui à Paris, asphyxié par uen cheminée bloquée. La cause en serait accidentelle mais la thèse de l’assassinat n’a jamais été totalement écartée même si l’enquête menée à l’époque en déboucha sur rien de concret.

Enterré au cimetière de Montmarte, ses cendres seront transférées en 1908 au Panthéon de Paris.

Alfred Dreyfus sera réhabilité en 1906, 4 ans après le décès de Zola. En 1998, soit un siècle après la parution du manifeste de Zola dans L’Aurore, la Ministre de la Justice Elisabeth Guigou présida un hommage à l’écrivain au Panthéon de Paris.

La maison de Zola à Médan dans les Yvelines est aujourd’hui devenue un musée.