Intervention citoyenne : préservation de l’îlot vert à Plasky

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Forte mobilisation ce mercredi au Conseil communal de la part des familles du quartier Plasky qui se sont unies afin de défendre la préservation de l’intérieur d’îlot qui sera sacrifié au profit de l’installation d’une annexe au bien situé avenue Plasky, 40 (actuellement propriété de l’asbl Crèches de Schaerbeek et prochainement propriété communale). Les riverains -qui ont dû attendre 2 heures avant de pourvoir passer en raison d’une audition disciplinaire- ont réexpliqué leur position : oui à l’installation d ‘une crèche de 36 lits dans le quartier mais au sein de la maison de maître achetée par l’asbl Crèches.    

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Pour le groupe PS, j’ai salué cette démarche citoyenne engagée et constructive dans le dialogue. J’ai également rappelé que si le PS est évidemment favorable à la création de nouveaux lits au sein des crèches schaerbekoises, il y a toutefois lieu de s’interroger sur le coût de ceux-ci, nettement au-dessus de la moyenne régionale.

Des projets bien trop onéreux (achat à prix surfait, lourde rénovation et transformation d’une maison de maître en 3 appartements distincts) comme celui de l’avenue Plasky, 40, ne permettent évidemment pas d’accroître autant qu’on le souhaiterait les offres. 

Un dossier digne du surréalisme à la belge où lors de la commission de concertation, seule la commune porteuse du projet a marqué son accord tandis que le représentant de l’urbanisme régional s’est abstenu et que ceux des monuments et sites, de l’IBGE et de la SDRB ont voté contre…

Le PS invite la majorité MR-Ecolo à un sursaut au nom de la qualité de vie (et de ses engagements en période électorale où l’on ne cessait alors de vanter les intérieurs d’îlot schaerbeekois…) puisque des alternative surbanistiques existent bel et bien.

Le groupe Cdh abonda dans le même sens, en s’interrogeant à nouveau sur l’opportunité d’avoir acquis un tel bâtiment pour au final le transformer complètement et saccager un intérieur d’îlot.

Comme je l’ai indiqué lors de mon intervention, sous la précédente majorité, des dossiers tels que l’enclos des chardons ou le jardin Robinson (où l’on retarda au maximum l’abattage de 3 arbres malades) avaient connu des dénouements bien plus heureux.

Au final, la Bourgmestre faisant fonction et échevine de l’urbanisme, Cécile Jodogne (MR-FDF) répondit laconiquement : pas de réponse du Collège aux différentes questions des interpellants en raison d’une procédure au Conseil d’Etat déposée par l’un des riverains. Un comble lorsque l’on sait que ce recours a été déposé puisqu’il s’agissait du seul moyen légal pour les habitants de pouvoir amener la Commune à revoir sa position…

Le Conseil d’Etat devrait rendre sa décision en décembre prochain.