Ce samedi, la journée a commencé tôt avce la distribution du toutes-boites de la section PS de Schaerbeek. Ensuite, je me suis rendu à la brocante annuelle de la place des Chasseurs ardennais. Comme vous pouvez le voir sur ces quelques photos, le temps n’était malheureusement pas de la partie. En revanche, les contacts de terrain que j’ai pu avoir, étaient quant à eux très chaleureux.
La mobilité est un sujet fréquemment abordé lors de mes contacts sur le terrain et en particulier celle à Schaerbeek. Ainsi, un exemple parmi tant d’autres des limites de l’actuel plan communal de mobilité adopté par le MR et Ecolo et refusé par le PS : l’engorgement de l’avenue Eugène Demolder. Avec les actuels travaux place Princesse Elisabeth devant la gare de Schaerbeek, de nombreux véhicules empruntent le square Riga puis l’avenue Eugène Demolder que pour rallier la cage aux Ours.
Aux heures de pointe, il est fréquent (comme en témoigne cette photo prise dans la file de voitures en direction de la Cage aux Ours par un matin bien gris) qu’une longue file se forme avenue Demolder en raison du phasage des feux de signalisation. Ceux-ci sont d’une part bien trop brefs au vert que pour permettre une évacuation de véhicules (pour le moment 3-4 maximum) et d’autre part sont tributaires du passage du tram sur le Boulevard (le feu de Demolder passant son tour en cas de circulation d’un tram). Le tout avec pour conséquence de créer des nuisances certaines pour les riverains de l’avenue et une pollution accrue qui n’est pas négligeable pour le quartier.
La contre-attaque était bien logique. La majorité schaerbeekoise MR-Ecolo a émis un communiqué de presse indiquant que les articles parus dans la presse à propos « des divorces blancs » suggérés par des assistants sociaux du CPAS de Schaerbeek n’étaient qu’une manoeuvre politique en période électorale et étaient totalement faux. Arguments : l’Auditorat du Travail a classé les plaintes in fine sans suite et seul l’un des deux juges de paix de Schaerbeek l’affirme.
Remarques importantes de fond et de forme :
je m’étonne fortement que les éléments de réponse de la Justice de Paix à un courrier de ma part, puissent être taxés d’électoralistes. De plus, Schaerbeek est divisé en deux cantons au niveau de la Justice de Paix. J’ai adressé le courrier aux deux juges, l’un m’a répondu par écrit, l’autre (s’occupant du « haut » de Schaerbeek m’a contacté par téléphone pour me confirmer avoir constaté cela également mais dans une moindre mesure.)
je prends acte que l’Auditorat du travail, bien silencieux jusqu’ici, a classé sans suite toutes les plaintes de la Justice de paix. Mais plaintes, il y a bien eu. Je n’en dirai donc pas plus à cette stade-ci de l’enquête toujours en cours, confiant pleinement en notre justice.
je remarque que malgré toutes ces belles certitudes, la majorité MR-Ecolo n’est toutefois pas très à l’aise. Comble du comble, le communiqué de presse a été diffusé par mail interne au sein de l’administration communale par la candidate aux élections régionales et remplaçante du bourgmestre empêché. (Merci aux fonctionnaires m’ayant contacté téléphoniquement ce mercredi matin à ce sujet) Etonnant ! Et accueil assez mitigé, semble-t-il, au sein de l’administration quant à ce procédé
En effet, la communication interne n’est pas le fort du Collège mais sur ce coup-ci, on communique avec les arguments dont on dispose : un candidat en campagne électorale, un seul juge de paix sur les 2 et une presse phagocytée, voilà les arguments massues avancés pour étouffer ces pratiques au sein du CPAS. Pas un mot non plus, des propos du député Sven Gatz (Open VLD) quant aux allocations perçues indûment par des étudiants via le CPAS de Schaerbeek et rapportés dans le Jt de TV Brussel.
Etonnant enfin que ce mail « politique »ait été diffusé en interne alors qu’il concerne le CPAS. Etonnant car le Collège ne fut pas aussi prompt à communiquer quant à l’inculpation et l’arrestation d’une employée communale dans l’affaire des mariages blancs, histoire de rassurer les membres de l’administration sur ce discrédit jeté sur la Commune.
Mais là, pour Madame Jodogne bourgmestre ff, il était trop tôt que pour communiquer en interne et rassurer tout un chacun quant à la belle image de Schaerbeek.
Enfin, les secousses qui ébranlent le petit monde politique schaerbeekois ne sont pas encore finies. Mon petit doigt me dit que dans quelques jours, sur un autre sujet et non dès moindre, la bourgmestre faisant fonction pourra se fendre d’un nouveau mail en interne…
Voici les articles parus ce mardi 12 mai 2009 dans les journaux « Le Soir« , « La Dernière Heure » et « La Capitale » à propos des « divorces blancs »et de la fraude sociale au sein du CPAS de Schaerbeek, confirmés par la Justice de paix du canton de Schaerbeek.
Dans la foulée de l’affaire Kadiri qui a ébranlé l’administration communale de Schaerbeek d’une part suite à l’arrestation et inculpation d’une employée communale du service Etat civil- Population et d’autre part suite à l’arrestation et inculpation pour fraude informatique, trafic des êtres humains et usage de faux de Redouane Kadiri, responsable du club de Taekwondo « Central Academy » installé à Neptunium et collaborateur au sein du cabinet du Secrétaire fédéral Bernard Clerfayt, j’ai été contacté par deux personnes à propos des « divorces blancs ».
Si l’affaire Kadiri concerne des mariages blancs et de fausses naturalisations moyennant compensation financière ainsi qu’un clientèlisme évident dans le chef de Bernard Clerfayt et de son entourage politique, ce que m’ont rapporté ces deux personnes suffisamment crédibles dans leur dires pour que je vérifie ceux-ci, concerne les divorces blancs suggérés par des assistants sociaux du CPAS de Schaerbeek.
Le club schaerbeekois de football en salle AS Schaerbeek a été mis à l’honneur au début de la séance du Conseil communal de ce mercredi 29 avril à l’occasion de sa montée en 1èere division.
Lors de la réunion du Conseil d’administration de l’asbl Neptunium, il avait été indiqué que Central Academy, le club de taekwondo installé à Neptunium et que dirigeait Redouane Kadiri, ex-collaborateur politique de Bernard Clerfayt aujourd’hui écroué, était à nouveau redevable de plusieurs mois de loyers, en l’occurence 8 mois.
Revirement aujourd’hui, après plusieurs nouvelles vérifications, le club ne devrait « que » 2 mois de loyer en 2007 et 1 mois de loyer en 2008, soit 1.500 euros.
A se demander comment l’asbl est gérée au vu de ses informations contradictoires. Le représentant du PS au sein de l’asbl Neptunium, François Bauduin dont je tiens à saluer le travail minutieux, a sollicité la copie du jugement de 2006 condamnant Central Academy à payer ses loyers de retard, décision à laquelle le CA de l’asbl Neptunium décida en septembre 2006 (à un mois de l’échéance électorale des communales) de surseoir. En effet, tous ces documents ont disparu lors du départ du précédent directeur…
Voici le tronçon de la rue Royale Sainte Marie au niveau des Halles de Schaerbeek superbement illuminé avec en arrière plan l’église Royale Sainte Marie. Une initiative qui revient au Secrétaire d’Etat bruxellois, Pascal Smet.
Un éclairage que je trouve personnellement réussi. A l’époque où j’étais échevin des Travaux publics, j’avais assisté à des essais de mise en lumière de bâtiments schaerbeekois remarquables.Le reponsable du projet m’avait alors quelque peu agacé, souhaitant illuminer ces bâtiments au minimum. Alors que nous échangions nos points de vue antagonistes, il m’avait expliqué qu’il était un chaud partisan de l’éclairage « noir noir » !
Ce dimanche en fin d’après-midi, j’ai eu le plaisir de revoir Philippe, le papa de Bichon, lors de la soirée de clôture du 11ème « Challenge de basket Bichon » qui se déroulait à l’école Georges Primo.
Réunion d’urgence jeudi soir du Conseil d’administration de l’asbl Neptunium suite à l’inculpation et incarcération de Redouane Kadiri, responsable du club de taekwondo Central Academy (installé dans le gymnase du complexe) et collaborateur du Secrétaire d’Etat Bernard Clerfayt.
Une réunion présidée par Saït Köse, échevin des Sports et à laquelle assistait le représentant du PS schaerbeekois, François Bauduin.L’échevin des Sports y est apparu très détendu mais exaspéré de devoir au final subir les conséquences des petits jeux politiques de l’ancien échevin des Sports, Michel De Herde (MR-FDF) et du ratissage électoral maximal du Secrétaire d’Etat Bernard Clerfayt. Bref, en perspective du beau nettoyage de linge sale au sein de la section FDF de Schaerbeek.
Rapide topo : 2001, Michel De Herde (MR-FDF) devient échevin des sports et succède à Xavier Winkel (Ecolo) aux destinées du complexe Neptunium. A cette époque, la salle dite le gymnase est occupée par différentes associations et clubs sportifs. Sur insistance de Michel De Herde et malgré le peu d’enthousiasme au sein du CA de Neptunium, Central Academy dirigée par Redouane Kadiri obtient début 2002 l’exclusivité d’occupation de la salle.
Septembre 2002, un bail de location est signé avec Central Académy. Un bail qui permet notamment la sous-location. L’un des sous-locataires sera d’ailleurs…la police.
2006, année d’élections communales, Central Academy accuse des mois de retard de paiement. Procédure auprès du Juge de paix et jugement forcément favorable à l’asbl Neptunium en septembre 2006. A la veille du scrutin communal qui déchire Schaerbeek, des pressions sont exercées sur Saït Köse devenu entre temps échevin des Sports après le retrait de cette compétence à Michel De Herde (qui avait quitté le FDF pour le MR avant d’y revenir) afin de surseoir au jugement.
Dans la foulée, le directeur du Neptunium est licencié mais certainement pas pour faute grave comme l’indiquait Bernard Clerfayt dans les colonnes de « La Capitale« . Il a en effet perçu d’importantes indemnités. Difficile si cela avait été pour un licenciement pour fautes graves. Encore une information revue et corrigée par le Secrétaire d’Etat.
Aujourd’hui et sans entrer pour le moment dans toute une série d’autres détails, il apparaît que Central Académy est redevable de 8 mois de loyers. Un loyer mensuel qui n’est toutefois au vu de la superficie occupée et des sous-locations, pas si conséquent que cela : 312 euros.
A nouveau, Central Academy n’est pas inquiété. On ne paye pas mais son responsable Redouane Kadiri fait son entrée en novembre dernier en tant que collaborateur politique au sein du cabinet du Secrétaire d’Etat Bernard Clerfayt. Comment est-ce imaginable d’avoir à ses côtés quelqu’un qui mène un train de vie somptueux (selon l’entourage professionnel de Redouane Kadiri et de son épouse employée communale) et ostentatoire mais qui est dans l’incapacité d’acquitter la modique somme mensuelle de 312 euros de loyer ? Cela s’appelle de la complaisance.
C’est bien logiquement humain de la part du Secrétaire d’Etat Bernard Clerfayt que de tenter de minimiser l’importance et le rôle de Redouane Kadiri au sein de son cabinet de Secrétaire d’Etat, surtout suite à l’inculpation de l’intéressé et de son épouse pour trafic d’êtres humains, fraude informatique et faux en écriture. Ainsi, cette personne qui travaillait jusqu’à son arrestation au cabinet de Bernard Clerfayt au North Galaxy est toujours présentée comme un collaborateur à mi-temps, occupant des fonctions subalternes.
J’imagine aisément qu’en période électorale et davantage encore lorsque l’on serine depuis des années qu’on est le meilleur au niveau de la bonne gouvernance à Schaerbeek, la pilule doit être assez difficile à avaler. Dur en effet d’admettre qu’on s’est mal entouré. Toutefois, de là à rabaisser son ancien collaborateur à un collaborateur subalterne, il y a une marge. Ainsi, le portail du gouvernement fédéral qui détaille la composition des cabinets ministériels, indiquait encore clairement hier que la personne aujourd’hui inculpée et sous les verrous, travaill(ait)e au sein du cabinet de Bernard Clerfayt en tant que « collaborateur politique« . Pas si subalterne que cela donc. Curieusement d’ailleurs, la même dénomination que pour l’échevin Michel De Herde (également membre du cabinet du Secrétaire d’Etat). Je doute fortement que Michel De Herde, conseiller politique au sein du cabinet, puisse être qualifié de collaborateur subalterne…
Comme quoi dans la tourmente mediatico-judiciaire, on finit par raconter n’importe quoi dans le seul objectif de minimiser un choix malheureux de recrutement d’un collaborateur et ceci avec en toile de fond la volonté de Bernard Clerfayt de bien s’implanter au sein de la communauté marocaine de Schaerbeek.
Voici les articles parus ce mercredi 22 avril 2009 dans la Dernière Heure, La Capitale et Le Soir suite aux perquisitions effectuées au service de l’Etat civil de Schaerbeek, au complexe Neptunium dans les locaux occupés par « Central Académy » et au cabinet du Secrétaire d’Etat Bernard Clerfayt suite à l’arrestation d’une fonctionnaire schaerbeekoise et de son époux, collaborateur politique au sein du cabinet de Bernard Clerfayt. Le parquet a annoncé leur inculpation pour trafic d’êtres humains, fraude informatique et faux en écriture.