Episode 127 : C’était au temps où Schaerbeek nommait…

Troisième partie : Action consciente – Episode 127

Nous terminons l’année en beauté avec l’association « Les copains à bord ». Nous nous rendons au casino de Namur pour un agréable moment alliant gastronomie et fête dansante.

A l’initiative de l’échevin du Folklore, Etienne Noël (MR-PRL), l’élection du prince Carnaval 2008 se déroule ce 23 janvier à 18h11 (comme le prévoit le « protocole carnavaliste ») au Club House du complexe Terdelt.  Deux candidats étaient en compétition : Bill (prince carnaval 2000) et Julo (prince carnaval  2006). Finalement, c’est Julo I qui l’a emporté, devenant ainsi le Roi Julo I. L’exposition carnaval qui se tient dans la maison communale est désormais organisée de main de maître par Patricia Denis, secrétaire de l’échevin Noël. Je me réjouis sincèrement que cette élection perdure encore aujourd’hui.

En ce 25 janvier 2008, c’est la fête du personnel à l’hôtel communal à l’initiative du Collège échevinal et du Cercle d’Art du personnel communal qui est présidé par mon épouse épaulée par une fidèle équipe dévouée. Plus de 500 personnes sont présentes dans une ambiance très décontractée et sympathique.

A titre personnel, je suis très heureux d’être présent au drink donné à l’occasion de la nomination de mon épouse au sein de l’administration communale qu’elle avait intégrée en 2000 et qui a permis que nous nous connaissions. Vu le contexte politique de mon départ de la majorité, c’est un doux euphémisme de dire que sa position n’a pas été simple tous les jours et que ce qui était possible pour d’autres agents communaux, ne l’était pas pour elle mais grâce aux échevines (je précise bien les échevines) et l’échevin Luc Denys pour lequel elle travaillait alors, le bon sens a finalement pris le dessus. Ayant toujours été à mes côtés dans les bons et les moins bons moments de ma vie politique, c’était vraiment un grand bonheur pour moi d’être auprès d’elle en ce jour si particulier.

Comme chaque année, le VLAN alors toute boîte très lu, remettait ses récompenses (des Mannekenpis d’Or) aux Bruxellois de l’Année classés en différentes catégories : culture, économie, sports, société et politique.

Schaerbeek était dignement représenté par Mireille Van den Borne, modiste dont le magasin est situé chaussée de Helmet. Mireille a depuis pris sa pension et s’est installée en France mais elle a créé de superbes chapeaux dont certains modèles ont été ni plus ni moins portés par la reine Mathilde, alors princesse. Autres nominés schaerbeekois, le commissaire divisionnaire David Yansenne dans la catégorie « société » pour avoir géré de main de maître la zone de police lors des émeutes à Saint-Josse et Schaerbeek et Francis Bardax, judoka au Crossing de Schaerbeek.  

Dans son édition du samedi 16 février 2008, La Capitale revient sur mon départ deux années auparavant du FDF schaerbeekois. En voici l’extrait : « Rappelez-vous en 2006, l’ex-échevin schaerbeekois Jean-Pierre Van Gorp claque la porte du FDF pour aller rejoindre Laurette Onkelinx sur les bancs du PS. Ceux qui l’ont connu à l’époque savent que, peu avant, il était passé à deux doigts de l’infarctus. »

« Les relations étaient terriblement tendues entre le bourgmestre Clerfayt et moi. L’air était devenu littéralement irrespirable. Et de fait, j’ai développé un gros problème pulmonaire qui a épuisé mon coeur. J’ai été hospitalisé car j’ai frôlé l’infar. Il était temps que je change de vie et de cap. » Dans la foulée, il change ainsi d’hygiène de vie, perd quelques kilos et…se marie avec sa compagne en juin dernier. « Je suis toujours actif en politique en tant que conseiller communal. Et ce notamment via mon site Internet qui reçoit 1.000 visites par jour. Mais cela n’a plus rien à voir avec un agenda comprenant à la fois l’échevinat des Travaux, de la Propreté, des Espaces verts, des Seniors, du Folklore et des Classes moyennes. Autrement dit : des journées interminables et une présence le week-end sur les brocantes et les animations ! Si je devais un jour redevenir échevin, j’agirais autrement et je délèguerais davantage. Je vais sur mes 52 ans, mais à 60 ans, réélu ou pas, j’ai l’intention de me consacrer à d’autres types d’activités. Aujourd’hui, je suis un homme serein et heureux. »  

A demain.