Hommage à la résistante schaerbeekoise Andrée De Jongh

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Samedi dernier, la commune de Schaerbeek représentée par l’échevin Bernard Guillaume (MR-PRL) entouré de la bourgmestre ff. Cécile Jodogne et de l’échevin Georges Verzin (MR-PRL) rendait hommage à Madame Andrée De Jongh, grande résistante et citoyenne schaerbeekoise décédée en 2007 devant son adresse natale avenue Emile Verhaeren, 73.

Née en 1916, Andrée dite « Dédée » a rapidement un caractère bien trempé, ce qui lui vaudra le surnom de « petit cyclone ». Admiratrice d’Edith Cavell et Gabrielle Petit, elle suit une formation à la Croix Rouge et devient ambulancière.

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Andrée De Jongh mit en place le célèbre réseau « Comète » qui permit d’aider des pilotes alliés à rejoindre l’Angleterre via l’Espagne. Repérée par la Gestapo, elle est emprisonnée à Fresnes et divulgue sous la torture qu’elle a été la fondatrice de la ligne d’évasion, mais elle n’est pas crue, ce qui lui sauvera la vie.

Après la guerre, elle reçoit The Présidential Medal of Freedom et la George Medal du Roi George VI d’Angleterre ainsi que le titre honoraire de Lieutenant Colonel dans l’armée de l’air belge. 

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Andrée De Jongh s’installe alors au Congo belge puis en Ethiopie où elle travaille dans une léproserie de la capitale Addis Abesa. En 1985, le Roi Baudouin l’anoblit et Andrée devient la comtesse De Jongh.

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Schaerbeek avait décidé en 2006 de l’honorer en tant que citoyenne d’honneur mais la maladie empêcha cette réalisation. Schaerbeek tenait donc à se souvenir par l’inauguration de la plaque commémorative sur la façade de sa maison natale de cette grande dame, résistante courageuse qui permit de sauver plus de 700 résistants et pilotes grâce à son réseau « comète ». Conformément à sa volonté, la comtesse De Jongh n’est pas entrée sur la pelouse d’honneur du cimetière de Schaerbeek car elle avait souhaité reposer auprès de son père mort également pour la patrie mais titulaire d’une concession privée.