La Dernière Heure – Edition du 18 septembre 2007 par Mathieu Ladevèze
Léon Verreydt est un homme heureux. Ce schaerbeekologue averti va bientôt sortir son quatrième livre sur sa commune préférée. Son titre : Il était une fois…Schaerbeek. Riche de 180 photos, cartes postales et gravures, ce quatrième bouquin sur l’histoire de la cité des Anes constitue une suite logique des précédents.
C’est indéniable, toucher à ce qui a trait à la mobilité, provoquera dans un sens ou dans l’autre une levée de boucliers. Il n’y a pas de solution miracle en la matière mais une vision globale de cette problématique s’impose afin d’éviter de sombrer dans des absurdités comme celles que je vais vous citer.
Ainsi, le plan communal de mobilité (PCM) aura pour conséquence les cas de figure suivants :
si vous devez vous rendre de l’avenue des Cerisiers à la rue Victor Hugo : trajet allongé de 425 mètres
un habitant de l’avenue de la Topaze (entre l’avenue Plasky et la chaussée de Louvain) ne pourra plus se rendre au Boulevard Reyers mais devra faire un détour par la chaussée de Louvain ou par l’avenue Milcamps et aboutir dans une place Meiser saturée
Trois mois après son inauguration, je me suis rendu au parc Reine-Verte afin de constater de visu l’appropriation des lieux par les habitants du quartier.
En ce dimanche matin, ce n’était pas la grande foule mais plusieurs enfants s’amusaient au niveau du bac à sable.
L’ensemble du parc est à ce jour encore très préservé, pas de trace de vandalisme ou de dégradation. On ne peut d’ailleurs que s’en réjouir. Le parc, si je en me trompe pas, est entretenu par JST (Jeunes Schaerbeekois au Travail).
Le réalisateur schaerbeekois Miel Van Hoogenbempt a sorti début août son dernier film « Pas sérieux s’abstenir« .
On se souviendra que Miel Van Hoogenbempt avait réalisé un très beau documentaire « Miss in dreams » qui suivait des jeunes filles candidates à l’élection de Miss Schaerbeek. Leurs vies souvent bien différentes, leurs aspirations, leurs craintes et leurs doutes. Le tout avec beaucoup de sensibilité et de pudeur.
Le film « Pas sérieux s’abstenir » raconte la rencontre improbable entre Léopold (joué par Jan Decleir connu pour son interprétation de « Daens ») un ancien directeur de lycée, très intraverti et égoïste avec une jeune femme originaire de Biélorussie, très enceinte et beaucoup plus jeune que lui.
La caravane de la paix et son initiateur Gustavo Moncayo sont à Bruxelles pour 2 jours. Pour rappel, le professeur Moncayo a entrepris une marche à travers la Colombie afin de conscientiser l’opinion publique et les politiques au sort des otages des FARC. Le fils de Gustavo Moncayo est en effet retenu depuis de longues années dans la jungle amazonienne.
Le professeur est en tournée en Belgique et en France. Il sera reçu ce lundi 18 septembre à l’Hôtel de Ville de Bruxelles dont Ingrid Bétancourt est citoyenne d’honneur puis rencontrera la communauté colombienne de Belgique.
Le lendemain, il sera reçu au Sénat et au Parlement européen avant de se rendre pour plusieurs jours dans l’Hexagone.
Aujourd’hui, il y a 2.032 jours qu’Ingrid Bétancourt est prisonnière des FARC. Pour en savoir plus sur la caravane de la paix : www.gustavo-moncayo.fr
Le problème n’est pas nouveau mais s’est considérablement aggravé ces derniers mois. Le terrain privé situé entre les rues des Palais et de la Poste est à l’abandon depuis de nombreuses années en raison des refus répétés de la Commune des différents projets urbanistiques proposés.
Aujourd’hui, on serait enfin sur le point d’aboutir. C’est ce qui avait été en tous les cas déclaré par l’échevine Cécile Jodogne (MR-FDF) récemment au Conseil communal suite à une interpellation à ce sujet du conseiller communal Mohamed El Arnouki (Cdh).
Dimanche, suite à l’appel d’habitants de la rue de la Poste, je me suis rendu sur place. Le constat laisse sans voix. Je m’étais bien aperçu du dépotoir à ciel ouvert qu’était le terrain au niveau de la rue des Palais mais j’avais sous-estimé l’étendue du problème au niveau de la rue de la Pposte. Les images parlent d’elles-mêmes.
Ce dimanche lorsque je me suis promené dans le quartier de la rue Rogier, rue de la Poste, rue des Palais et rue Royale Sainte Marie, les dépôts clandestins étaient légions. A croire qu’avec la rentrée, c’est aussi le retour des mauvaises habitudes.
Ici, un dépôt clandestin rue de la Poste, un endroit identifié par le service E.E.P. comme un lieu de dépôt récurrent.
Pas contents les exposants à la brocante Plasky-Hugo-Max. Et il y a de quoi ! Plusieurs d’entre eux m’ont expliqué qu’à leur arrivée matinale sur place, c’était la totale pagaille au niveau de l’organisation : des véhicules encore en stationnement (les panneaux d’interdiction n’étaient, semble-t-il, pas très visibles), des emplacements pas encore définis,…
Bref, ce n’est pas avant 10 heures que certains d’entre eux ont pu s’installer. Il semble que cette mauvaise organisation d’installation se soit déjà pésentée lors des brocantes-braderies avenue Louis Bertrand et à Terdelt.
Gageons que l’an prochain, tout rentrera dans l’ordre à l’instar des éditions précédentes.
Autre lubie du plan communal de mobilité soutenu par le MR et Ecolo, mettre la rue Gallait en sens unique et plus précisément interdire la circulation des voitures rue Gallait dans le sens vers la place Liedts (comme ici sur la photo).
Les conseillers communaux PS, Ibrahim Donmez et Emin Ozkara ont fait le test. Actuellement, pour se rendre en voiture de la place Colignon à la place Liedts, il y a environ 300 mètres à parcourir. Si ce projet est adopté, il vous faudra environ 2km…
Attention si vous passez que ce soit en voiture ou en tant que piéton dans le quartier de la place de Houffalize, celle-ci est totalement éventrée par les travaux.
Initié il y a quelques années alors que j’étais échevin des Classes moyennes et ce en collaboration avec mon collègue l’échevin Bernard Guillaume (MR-PRL), le concours du « chien le plus sympa » se poursuit.
Rendez-vous avait été donné aux maîtres et aux compagnons à quatre pattes pour un défilé sur le podium avec à la clé de belles récompenses.
De nombreux chiens se pressaient donc pour l’événement (ici sur la photo à mes côtés Philomène, « Miss Senior » et Jean, « Mister Senior » en comapgnie de leur chien).
Beau temps au programme pour la brocante Plasky-Hugo-Max de ce samedi 15 septembre. Soleil au rendez-vous mais à nouveau un public bien plus clairsemé que lors des éditions précédentes, comme me le faisaient remarquer les exposants et les commerçants du quartier avec qui j’ai eu l’occasion de m’entretenir.
Un quartier actuellement en colère à l’égard des projets du plan communal de mobilité proposés par l’échevine Christine Smeysters (Ecolo). Lors d’une réunion publique il y a quelques jours, le quartier avait massivement répondu à l’appel : plus de 170 participants ! Une chose est bien claire à l’issue de cette rencontre commune-riverains : le quartier ne veut pas des projets de verrous avenue du Diamant et des nouveaux sens uniques proposés.
Un avis qui tout au long de l’après-midi m’a été rappelé sans cesse par les habitants que j’ai rencontrés. Dont acte. Isabelle Durant (Ecolo) qui est passée faire un petit tour plus tôt dans la journée, n’y a pas reçu un accueil très chaleureux…
Vendredi soir, grand événement chaussée de Helmet puisque le quartier commerçant de Helmet assistait à la réinauguration de la boutique de la modiste Mireille van den Borne.
Mireille van den Borne a repris en 1983 l’affaire familiale. Modiste réputée, elle a travaillé avec de grands couturiers belges comme Gérald Wathelet, Edouard Vermeulen de la maison « Nathan »,…
Elle a « coiffé » à plusieurs reprises la princesse Mathilde, on se souviendra en effet de sa superbe capeline rose au mariage du prince Laurent. Mireille van den Borne chapeaute chaque année de nombreuses dames qui font appel à son savoir-faire et son expérience pour une fête, un mariage, une garden-party.
Aujourd’hui, Mireille van den Borne a décidé d’élargir ses activités et propose une ligne de vêtements couture sur mesure. Pour l’occasion, la boutique a subi de très importantes transformations, mettant en valeur les habits, les créations et autres accessoires.
« C’est donc pour cela ! », me suis-je dit hier soir en regardant le JT de Télé Bruxelles. J’y ai, en effet, vu un reportage consacré à une réunion d’information qui se tenait dans des locaux communaux chaussée de Haecht à propos de l’avenir du Fonds pour le Politique des Grandes Villes.
Ainsi, en l’absence de gouvernement à l’heure actuelle, il est impossible de savoir ce qu’il adviendra des projets actuellement subventionnés par le Fonds pour la Politique des Grandes Villes (FPGV) à Schaerbeek. Une quarantaine d’emplois sont ainsi visés. Il s’agit de personnel administratif, de gardiens de parc, de médiateurs,…
Je vous faisais part de ma réaction à la vue de ce reportage. En effet, pour rappel, lors du Conseil communal du 12 septembre, soit la veille au soir de cette réunion, Laurette Onkelinx pour le groupe PS s’était étonnée de ne pas voir figurer à l’ordre du jour sa motion relative au Fonds pour la Politique des Grandes Villes. De palabres en palabres, on comprit rapidement que Bernard Clerfayt et Isabelle Durant trouveraient toutes les bonnes excuses de procédure que pour ne pas se pencher sur la motion et surtout ne pas la voter.