
Je me souviens encore très bien lorsque fin janvier 2007, je suis arrivé chez mon libraire. Celui-ci me dit immédiatement « Marie Rose Armesto est décédée« . Quel choc ! En effet, tout comme le grand public, j’ignorais que la journaliste luttait depuis quelques temps déjà contre la maladie.
Marie-Rose Armesto, c’était dans le paysage journalistique belge, avant tout une voix si posée, si douce mais également très déterminée qui parvenait en un reportage au JT à nous conscientiser l’espace de quelques minutes sur des situations de conflits parfois oubliés.
Femme de terrain, de convictions, elle avait multiplié les reportages en Algérie, en Afghanistan, en Bosnie, en Amérique du Sud,… Elle s’était notamment fortement investie pour secouer les institutions internationales dans les années 90 face au drame de Srebrenica en ex-Yougoslavie, en organisant entre autres une chaîne humaine à Bruxelles autour du Berlaymont.