2004 • le 75ème cortège carnavalesque [3/3]

Comme chaque année, le petit train de l’école 17 qui récolte des fonds pour
le Télévie. Une tradition d’autant plus ancrée dans notre Scharnaval que le petit Bichon, mascotte du Télévie, était élève dans cette école schaerbeekoise.

L’un des moments les plus importants du Scharnaval est sans conteste son entrée dans Helmet où l’on peut observer la plus grande concentration de public au coin de la rue Richard Vandevelde.

Les dernières photos souvenirs du centenaire du cortège carnavalesque de ce samedi
Ne dites plus Cortège carnavalesque de Schaerbeek, mais Schaernaval. Depuis ce samedi 27 mars 2004, l’événement a officiellement pris une nouvelle appellation, reprenant aimablement le titre paru dans la DH le 10 avril 2000: 100.000 au Schaernaval. Nous n’en étions alors qu’à la 71e édition. Les années passent et nous voici déjà à la 75e édition d’un cortège centenaire puisque lancé en 1904 à l’initiative des commerçants de la place Colignon.
Samedi, sous un soleil éclatant, lafièvre montait déjà avenue Ernest Cambier, d’où s’apprêtait à partir une quarantaine de groupes dont vingtissus de la commune. Pour ouvrir le bal, des danseuses et percussionnistes brésiliens emmenant la caravane d’un géant du soda. Derrière, cinquante oies (et cent pattes) dirigées par un chien superobéissant et un éleveur périgourdin. « Elles nous attaquent », crient le petit Sébastien et sa grand-maman, ppostés devant l’église Sainte-Alice, avenue Dailly. En plein arrêt chopes derrière les bêtes à plumes, les élus locaux dans leurs cuistax dont le bourgmestre Bernard Clerfayt et l’échevin des Classes moyennes Jean-Pierre Van Gorp, grand ordonnateur du rendez-vous depuis 1998, année du retour du cortège.
C’est sa première sortie officielle: Audrey, Miss Schaerbeek 2004, a l’élégance liée à son rang. Elle suit, en compagnie de ses dauphines, le Roi et l’Empereur Carnaval. D’autres princesses encore: les majorettes du Silver Star, celles du Cortil Noirmont, les danseuses de l’école 17 (Télévie)… Le soleil n’a pas manqué d’illuminer les chorégraphies des Boliviens (des habitués du Schaernaval), les (faux) ânes du parc Josaphat (centenaire lui aussi), les Nouilles, les basketteurs du Canter, les Azoé, les Zwetekes, l’ours géant d’Andenne, les groupes flamands Den overscho, Eirg, Lodderoeigen, de Mattoten, Drasj… Plus que des sourires, tous les participants avaient des sucreries ou des confettis à lancer au public.
Malgré une heure de retard sur le programme, le Schaernaval n’a pas non plus manqué son rendez-vous avec une chaussée et une place de Helmet noires de monde, avant la revue des carnavalistes square Riga et la plantation de l’arbre de joie. Vivement la 76e plantation! Karim Fadoul

[Pour partager avec tous les lecteurs VOS années « Scharnaval », cliquez ICI…]