Comme chaque année, le petit train de l’école 17 qui récolte des fonds pour
le Télévie. Une tradition d’autant plus ancrée dans notre Scharnaval que le petit Bichon, mascotte du Télévie, était élève dans cette école schaerbeekoise.
80ème Scharnaval oblige, les élus de Schaerbeek défileront le 28 mars en tête du cortège. Mais cette année, les échevins ne circuleront pas en cuistax mais à pied et en costume 1900 ! Tous les mandataires communaux, actuels comme anciens, sont invités ! Une initiative qui devrait rassembler l’échevin MR Etienne Noël (organisateur de l’événement) et l’ex-échevin Jean-Pierre Van Gorp (PS), qui a relancé le Scharnaval. Tous deux s’affrontent depuis plusieurs semaines par voie de presse, le dernier accusant M. Noël de vouloir déshumaniser le Scharnaval !
Précédant le Scharnaval comme tous les ans, l’exposition dans le Hall des Echevins de l’hôtel communal de Schaerbeek avec une rétrospective des années précédentes et l’élection de Miss Schaerbeek et de ses deux dauphines (ici, Audrey entourée par Jane et Laura) au cours de la 9ème Grande Nuit costumée que j’organisais à l’Ecole Georges Primo avec pour thème cetet année-là « Les années folles« . L’affiche annonçant le bal dans le style « Toulouse Lautrec » avait d’ailleurs été réalisée une année de plus par mon ami Daniel Van den Brempt décédé tout récemment.
Ca y est, cette fois-ci, c’est officiel, le Conseil d’Etat a donné raison au collectif des riverains de l’îlot vert Plasky dans leur combat pour que ne soit pas détruit cet espace vert afin d’y installer une extension à la maison de maitre achetée à grands frais par l’asbl Crèches de Schaerbeek dont l’échevin Michel De Herde (MR-FDF) est président.
Un combat juste mené jusqu’au bout par les riverains qui ne s’opposaient pas, faut-il le souligner à nouveau, à la présence d’une crèche mais bien à sa localisation en intérieur d’îlot au détriment de l’espace vert. Un projet très mal emmanché par la majorité MR-Ecolo de Schaerbeek qui subit ici un cinglant revers (quoique bien prévisible).
Acquérir à prix d’or une maison de maitre pour y installer une crèche avant de se rendre compte que les lieux ne sont pas adaptés et qu’il faudra raser l’espace vert que pour y installer la crèche; les étages après coûteuses transformations devant être consacrés au logement…
Ainsi, le Conseil d’Etat a annulé le permis d’urbanisme de l’asbl Crèches de Schaerbeek. Motif ? La demande de permis aurait dû être instruite par la Région bruxelloise et non par la Commune. En effet, même si c’est l’asbl Crèches de Schaerbeek qui était à la base de la demande, il est apparu clairement que s’agissant d’une asbl communale, cette dernière est composée de conseillers communaux et membres du Collège dès lors juges et parties. Le Conseil d’Etat a conclu que la Commune ne peut approuver ses propres projets de demande de permis.
Il serait d’ores et déjà intéressant de connaître les montants déjà déboursés dans ce dossier et sa suite.L’asbl Crèches de Schaerbeek a fait savoir qu’elle introduira une nouvelle demande de permis, cette fois-ci dans les formes, et modifiant également le projet actuel en vue de l’intégrer le mieux possible au sein de l’îlot…
Il est vrai que la marge de manoeuvre asbl Crèches de Schaerbeek/Commune de Schaerbeek n’est pas très large.A défaut de recommencer toute la procédure, l’asbl resterait propriétaire d’un bien dont elle n’aurait pas d’usage ou pire encore serait contrainte de le revendre ou le céder à la Commune. A charge pour cette dernière de continuer à payer les remboursements bancaires et/ou de trouver un acquéreur. Quand on sait que le bien est resté inoccupé durant un temps plus que certain et au vu de la conjoncture, il y aurait de quoi avoir de solides craintes pour les finances communales…
Cela, le groupe PS l’avait dénoncé à plusieurs reprises lors des séances du Conseil communal où la majorité se retranchait systématiquement derrière son fabuleux projet et ses grandes certitudes en la matière. On voit ce que cela a donné au final…
Coup de chapeau toutefois au collectif « Save the city gardens » qui a persévéré jusqu’au bout dans ce dossier. Bravo et merci !
Lors du prochain cortège carnavalesque de Schaerbeek, les membres du Collège des Bourgmestre et Echevins n’y participeront pas à bord d’un cuistax mais de façon pédestre. La version officielle est que les élus de la majorité défileront en costume d’époque et à pied, la version officieuse est qu’en cette période de pré-campagne électorale pour les régionales, les questions de protocole pour s’asseoir à bord du cuistax s’avéraient être un véritable casse-tête…
J’apprends à présent que l’échevin des Classes moyennes, Etienne Noël (MR-PRL) invite tous les mandataires y compris les anciens bourgmestre et échevins à se joindre à ce défilé. Un geste salué par la majorité schaerbeekoise comme étant « d’ouverture » et tout à fait « sympathique ». « Sympathique » peut-être, « d’ouverture » je serais plus nuancé. En effet, lorsque l’on voit que l’exposition retraçant (en principe…) les 80 ans de notre cortège évite soigneusement de montrer certaines personnes dont moi-même, j’en viens juste à la conclusion que suite à ce révisionnisme folklorique, certains membres de la majorité schaerbeekoise ont dû se dire qu’ils allaient un peu trop loin…
Enfin quant aux modalités pratiques, il est indispensable de prévenir et de s’inscrire auprès du cabinet de l’échevin Noël, d’être impérativement déguisé « années 1900 » et de se mettre protocolairement « juste derrière le Collège », le tout à accepter sous peine d’être sinon relégué à suivre le cortège parmi le public…
Un cortège carnavalesque, c’est avant tout un moment d’amusement, de convivialité, de détente, de fête et de bonne humeur, pas une procession devant se plier à un protocole rigide.Il y a là une confusion des genres dans le chef de l’échevin Noël. Dommage.
Ce samedi 5 avril, Schaerbeek vivra au rythme de la folie organisée de son 74e Cortège carnavalesque. Le sixième de sa nouvelle édition. En six ans, ce qui pourrait n’être qu’une manifestation locale est entré dans le cercle restreint des grands carnavals. Par son ampleur. Par son originalité.
«Notre cortège est un croisement entre les deux traditions belges», explique l’échevin Jean-Pierre Van Gorp, «Monsieur Folklore» de Schaerbeek. «Celle du carnaval, en Flandre, avec des chars à thème, nouveaux chaque année, et celle de Wallonie, qui présente des groupes folkloriques permanents. C’est ce qui fait notre richesse».
C’est aussi ce qui peut expliquer que des groupes et chars de toute la Belgique aient fait de gros efforts pour être présents au rendez-vous, et assurer la survie du Cortège malgré les difficultés financières de la commune.
«Nous consacrons 700.000 francs à un événement qui rasseemble 70.000 personnes. Le rapport qualité-prix me paraît bon. Des sponsors locaux, comme l’association de commerçants Meiser-Patrie-Dailly, et l’association Schaerbeek-la-Dynamique y investissent la même somme. Les forains de Helmet et de Dailly financent des groupes.
Le milieu associatif s’y implique de plus en plus.»
La manifestation est ancrée dans la mémoire schaerbeekoise. «Quand j’étais petit graçon, c’était plus important pour nous que la Saint-Nicolas! Et après sa disparition, combien de personnes ne regrettaient pas « le temps du Cortège »? C’est un outil fabuleux en termes de cohabitation, d’intégration. D’identité communale. Quels que soient les milieux sociaux, les origines, les âges: les anciens retrouvent « leur » cortège et son ambiance, les nouveaux y participent et l’adaptent. Et finalement il correspond à ce qu’est Schaerbeek aujourd’hui».
L’édition 2003 sera plus belle que jamais. Avec pas moins de 40 participants, soit 2 km de cortège. «Nous aurons une dizaine de chars flamands, dont les fleurons du Carnaval d’Alost – une référence! – et 10 groupes wallons. Sans compter une fanfare hollandaise, le géant de Houffalize, commune jumelée avec Schaerbeek, cinq groupes bruxellois. Et 16 schaerbeekois! Du 3e âge à une association turque en passant par l’école 17, les enfants de Marbotin, les Arts de la danse, Pogge, les Anes…»
Comme d’habitude, le Prince Carnaval ouvrira le cortège, suivi par le Collège des bourgmestre et échevins, en cuistax (même dans les montées), Miss Schaerbeek et ses dauphines en calèche, et enfin Miss et Mister Senior, en calèche. Place alors au défilé proprement dit.
Ce serpentin humain, précédé par l’habituelle caravane publicitaire, partira de la place Meiser à
13h30 pour arriver à Helmet vers 15h30, en passant par la place de la Patrie, les avenues Chazal et Dailly, les rues Artan et Stobbaerts, les avenues des Azalées, van Vollenhoven et Voltaire. Le cortège défilera ensuite vers 17h00, au square Riga avant de se disloquer.
Et comme chaque année, le Cortège carnavalesque sera l’occasion, pour les habitants, de décourer leurs façades, et de se déguiser pour faire la fête dans les rues. A grands coups de confettis. A. G.
La foire a repris ses quartiers dans le quartier de Helmet, du square Riga en passant par la place de Helmet jusqu’au square Apollo. Je m’y suis d’ailleurs rendu dimanche en fin de journée, ravi d’y retrouver comme chaque année les forains.
Voici plusieurs jours déjà que des travaux d’aménagement ont lieu avenue Maréchal Foch afin d’y planter des arbres. Il est vrai que jusqu’alors cette avenue reliant la Cage aux Ours à l’hôtel communal n’en disposait pas. Lorsque l’on sait que l’échevin des Espaces verts y réside, il était en effet grand temps d’y remédier!
Le cortège s’élancera à 13h30 de l’avenue Cambier. Les habitants sont attendus par milliers
Le cortège carnavalesque de Schaerbeek fera son grand retour ce samedi 5 avril. Un événemebt de taille dans la vie des habitants de la cité des Anes qui se pressent par milliers le long des rues, avenues et places empruntées par le serpentin d’une longueur de deux kilomètres.
Le schaernaval en est à sa 74e édition mais longtemps celui-ci n’a pas eu lieu. De 1978 à 1998, année lors de laquelle chars et costumes furent invités à ressortir des hangars et des commodes. Depuis cette renaissance, le cortège semble être un formidable outil pour recréer le lien entre les habitants de Schaerbeek. Autour des animations mobiles se retrouvent les citoyens du haut et du bas de la commune.
Ce week-end, les enfants écarquilleront à nouveau grands les yeux au passage des 41 chars attendus. Pour ouvrir le bal, le groupe Eirg, le prince carnaval ou encore le kwistax des échevins et du bourgmestre. Pour talonner des politiques décoincés, le chariot des anciennes Miss Schaerbeek et celui de la nouvelle, Deniz Ates. Une fanfare hollandaise animera la tête du défilé en compagnie de la limousine de Mister Senior, de la célèbre fanfare du Meyboom, d’un géant turluron, des majorettes du Silver Star. D’autres groupes schaerbeekois seront de la fâte comme les Amis de Pogge, les belgo-turcs de Prisma ou encore l’école 17 (Télévie). Du côté des troupes wallonnes, citons les Bragards de Namur, les Grosses Têtes de Sambreville, les Zwetekes de Villers-la-Ville… Dans ce lot des carnavalistes du nord du pays, pointons les Schiefgoddeweg, les Snot-e-Bellen, les Wiejke Delpers, de Matotten…
Le départ sera donné à 13h30 avenue Cambier (Meiser). Quant au parcours, il est quasi inchangé. Après Meiser, les 41 chars fileront vers la Patrie via l’avenue Rogier. Direction ensuite l’avenue Chazal, la place Dailly, la rue Artan, Bienfaiteurs, l’avenue Stobbaerts, l’avenue des Azalées. La chenille coupera par van Vollenhoven pour rejoiondre Voltaire. Après une première portion chaussée de Helmet, virage à droite rue Vandevelde. Un passage rue du Tilleul est prévu avant le final au pied de Saint-Famille.
Le cortège est en grande partie financé par la pub mais malgré tout, au sein du collège, certains qualifient d’indécente, en pleine période de restriction budgétaire, la participation de la commune dans l’organisation du Schaernaval. Réponse de l’échevin Jean-Pierre Van Gorp, initiateur du cortège new-look: « Ce n’est pas parce que nous connaissons des difficultés financières que nous ne pouvons pas proposer à la population un grand moment de défoulement dont elle ne se plaint jamais. » Karim Fadoul