Ce mardi soir, mon collègue le conseiller communal et député régional Emin Ozkara et moi-même avons réuni plusieurs commerçants de différents quartier de Schaerbeek afin d’évoquer avec eux les problématiques qui les touchent plus particulièrement. A mi-mandat, le PS de Schaerbeek organise des réunions citoyennes sur différents thèmes. Avec Emin, nous avons donc écouté les avis des uns et des autres sur la situation au jour d’aujourd’hui.
Ce qui revient le plus souvent :
– difficultés accrues de stationnement dans les zones commerçantes
– non-coordination de chantiers sur le territoire de Schaerbeek provoquant des difficultés de circulation pour les professions libérales et indépendants
– aberrations de certaines décisions du plan communal de mobilité dont la mise en sens unique prochaine de la rue Gallait
– manque de dynamisme et d’appui communal aux initiatives commerçantes
– passivité de la police de la zone quant aux verbalisations pour stationnement en infraction (notamment sur les zones de déchargement)
– non-harmonisation des documents requis pour l’ouverture d’un commerce au niveau de la Région. Exemple : 32 documents demandés à Schaerbeek contre 7-8 dans d’autres communes
Ce mardi soir au retour d’une réunion, difficile de trouver une place de stationnement dans mon quartier et pour cause. Plusieurs camions, poids lourds et camion de transport de véhicules stationnaient avenue Zénobe Gramme. Comme vous pouvez l’apprécier sur ces photos, le stationnement de ces véhicules était assez « limite » puisque à moitié sur le trottoir… De tels problèmes de stationnement de camions se rencontrent dans d’autres quartiers dont les alentours de la place Colignon, l’avenue Voltaire, la rue Rayé,… et ce malgré des opérations ponctuelles de la zone de police
Depuis samedi, la place Colignon de Schaerbeek accueille son traditionnel sapin de Noël offert comme chaque année par la commune de Houffalize. Pour rappel, après la Deuxième Guerre Mondiale, Houffalize très durement touchée et Schaerbeek ont noué des liens étroits. Les enfants de Houffalize venant passer des vacances loin des paysages dévastés dans la Cité des ânes. Depuis, une belle entente entre les deux cités s’est poursuivie avec ce cadeau annuel de notre sapin de Noël.
Le Schaerbeekois Gauthier de Crombrugghe, l’une des chevilles ouvrières du groupement de citoyens « Save the city gardens » mis en place afin de sauvegarder un intérieur d’îlot dans le quartier Plasky est nominé pour le prix « De Pluim 2009 » organisé par TV Brussel en vue de récompenser un ou des citoyens particulièrement actifs pour l’amélioration de la vie de la communauté.
Pour rappel, « Save the City Gardens » a permis d’empêcher par les recours introduits à ses frais jusqu’au Conseil d’Etat que la Commune de Schaerbeek détruise un superbe ilot vert où elle avait l’intention de créer une annexe pour y accueillir une crèche. « Save the city gardens » n’a jamais été contre l’idée d’une crèche mais demandait que les plans de la commune prévoit son installation dans la maison de maître achetée à grand prix à cet effet et non en construisant une annexe extérieure dévalorisant l’environnement immédiat du du quartier.
A ce jour, l’asbl des Crèches de Schaerbeek n’a pas encore représenté de nouvelle mouture au projet initial définitivement recalé par la justice.
Si vous souhaitez soutenir Gauthier de Crombrugghe pour le prix, cliquer ici pour compléter le formulaire. Et voici un clip video de présentation de ce combat citoyen.
Suite à l’article paru dans le quotidien “La Dernière heure” où je m’insurgeais des dépenses faramineuses décidées par la majorité MR-Ecolo afin de procéder à des relocalisations de services au sein de l’hôtel communal (coût initial rien que pour l’aménagement du niveau 3 = 300.000 euros, somme globale à estimer à +/- 500.000 euros) et à l’absence de décision d’octroyer une prime de fin d’année au personnel communal, qui se serre la ceinture depuis 8 ans, pas de réaction du Collège.
A peine une réponse d’ “un proche du dossier” relatif au futur branle-bas de combat des locaux qui estimait que le projet est la conséquence de la future installation de la police (question : en quoi le retour de la police au niveau -1 impliquerait-il de faire déménager la moitié de l’administration ?) et n’était in fine qu’ “une querelle de clochers“. Je m’en étonne fortement car pour ne plus être quotidiennement à l’hôtel communal, les différents contacts que j’ai eu avec des membres du personnel (de différents services) ne vont pas dans ce sens-là.
Il y a clairement un malaise quant à la manière dont a été piloté ce dossier puisqu’au final c’est le projet qui n’avait l’assentiment que d’un seul service (et qui lui fait la part belle au niveau de l’espace futur à occuper) qui a été approuvé, celui qui avait l’assentiment de tous les services sauf un a été balayé par le Collège, quitte pour certains services à se retrouver dans de moins bonnes conditions de fonctionnalité et de superficie. Une belle preuve de l’écoute et de la partialité (posant question) dans le chef du Collège…
Il est vrai que la communication interne n’a jamais été le fort du Collège. Lorsque j’étais échevin, et ce en pleine période de restructuration financière, les pires rumeurs couraient quotidiennement dans les couloirs notamment à propos de licenciements, d’externalisation de certains services dont l’imprimerie,… Des bruits certes de couloirs mais qui avaient un impact très négatif sur le moral du personnel. Combien de fois n’ai-je pas auprès de mes services dû expliquer que telle n’était pas la réalité ?
Je constate qu’à ce jour, le manque total de communication demeure une grave carence au sein de l’administration communale.
Quant à la prime de fin d’année, elle pourrait tout à fait budgétairement parlant être à l’ordre du jour. Lorsqu’il y a des marges pour gaspiller 500.000 euros pour un projet immobilier sans fondements rationnels, il doit y avoir aussi une marge après 8 ans pour faire enfin un geste pour le personnel. La balle est dans le camp de la majorité MR-Ecolo…
Il y a quelques jours déjà, j’évoquais les futures implantations de stations « Villo » sur le territoire de la commune de Schaerbeek. Des implantations qui vont se produire à différents endroits sur la chaussée, ce qui aura pour conséquence de supprimer à nouveau des places de stationenment alors que des alternatives existent notamment sur des trottoirs souvent bien larges et peu fréquentés par des piétons.
Ici, un bel exemple sur les boulevards du centre-ville où une station « Villo » a été installée sur un trottoir et non sur la chaussée. Comme quoi quand on veut, on peut. Cela ne semble toutefois pas être la donne à Schaerbeek où la majorité MR-Ecolo a préféré avaliser des implantations au détriment, une fois de plus, du stationnement.
Voici quelques jours déjà, je lis avec effarement que le Collège échevinal de Schaerbeek par l’entremise de son échevin du Budget, Michel De Herde, a envoyé un communiqué de presse à l’agence Belga, indiquant à qui veut l’entendre que cette année encore pas de primes de fin d’année pour la bourgmestre et les échevins et ceci dans un souci de solidarité avec le personnel communal qui n’en a plus depuis l’entrée en vigueur du plan de redressement des finances communales.
Très étonnant comme type de communication puisque de mémoire depuis 2002 c’est le cas. Pourquoi communiquer ostensiblement à ce sujet à présent alors que cette décision était d’application déjà sous l’ancienne majorité ?
Jusqu’à présent, je n’avais pas eu de réponse. Elle m’est finalement venue par la communication d’une décision récente prise à la majorité par le Collège des bourgmestre et échevins. Ainsi, la majorité MR-Ecolo entend se lancer dans une vaste réorganisation de l’occupation des locaux au sein de l’hôtel communal de Schaerbeek, provoquant des déménagements de services en cascade pour des implantations qui posent souvent fortement à question quant à leur rationalité, qui engendreront inévitablement des paralysies de fonctionnement vis-à-vis des usagers, le tout pour un coût initial de 300.000 euros !
Ces 300.000 euros ne sont qu’un montant de base qui servira exclusivement à aménager les combles de l’hôtel communal pour y accueillir les services du Receveur communal ! Ajouter à cela le fait que ce budget sera sans aucun doute largement dépassé ainsi que tous les frais relatifs aux autres déménagements (puisque c’est la moitié de la maison communale qui va changer de locaux) et il ne paraît pas exagéré d’arriver à la conclusion que 500.000 euros des fonds communaux passeront dans ce projet mégalo pleinement soutenu par la bourgmestre faisant fonction et plusieurs membres du Collège (pas tous cependant).
Concrètement, l’accueil sera exclusivement concentré au niveau du rez-de-chaussée ce qui n’est pas sans poser toute une série de questions quant à la gestion des flux et des files d’attente que ces services très prisés par le public, génèreront. Où attendront les gens ? Dans les couloirs ? On parle en effet de tous les services des guichets comme à présent, des cartes d’identités électroniques, permis de conduire, du médiateur social, du guichet de l’urbanisme,…
Au 1er étage, les cabinets d’échevins et au 2ème étage l’urbanisme dont l’installation provoquera les déménagements et glissements du service des Taxes, de l’informatique, de la gestion immobilière, de la rénovation urbaine, de la cellule logement et du département du développement stratégique et durable. Rien de moins !
Lorsqu’on connaît les problèmes récurrents en matière d’informatique à l’hôtel communal, on est en droit de trembler rien qu’à la perspective de faire bouger le service vers le niveau -1 .
Ajouter à tout cela que le plan qui a été adopté n’était pas celui qui avait l’assentiment de la plupart des services et qu’au Conseil communal du mercredi 25 novembre, Michel De Herde en charge du Budget a rappelé à la demande de Bernard Clerfayt l’excellente santé de la trésorerie communale (15 millions d’euros en positif), et on en vient logiquement à se demander si le personnel communal n’est pas le dindon d’une grosse farce.
Il est logique lorsqu’il n’y a pas de marge budgétaire que l’on se serre la ceinture mais ne pas faire un geste pour la prime de fin d’année alors que le Collège soutient des projets mégalos et onéreux, c’est plus qu’interpellant. Et là-dessus, le Collège se fait très taiseux…
Je soulignais hier l’absence de signalisation quant aux nouveaux travaux qui viennent de débuter place du Pavillon (ici sur une photo d’archives). Ce matin, j’ai constaté qu’un grand panneau les annonçait au niveau de la Cage aux Ours. Comme hier également, un véhicule de police est stationné à l’entrée de la rue Van Oost afin d’empêcher le passage des véhicules vers Pavillon. Méthode de dissuasion orginale…
A nouveau gros embarras de circulation ce lundi matin à Schaerbeek et pour cause, la place du Pavillon est fermée à la circulation pour plusieurs jours. La rue des Ailes l’a aussi été en matinée. Le tout comme de coutume avec une signalisation de déviation soit inexistante, soit beaucoup trop tardivement visible. (Photo d’archives)
Depuis mercredi, un camp de réfugiés est installé dans le parc Gaucheret. En novembre 1990, des tentes de l’armée avaient abrité les repas des plus démunis du quartier Nord. Alors en charge de l’échevinat des affaires sociales, j’avais été contacté par le syndicat national des allocataires sociaux afin de pouvoir planter une tente de l’armée dans le quartier Gaucheret. Durant 2 mois début 1991, 100 repas chauds ont ainsi été servis tous les soirs. Des assistants sociaux et la Croix-Rouge étaient également présents. Cette opération a finalement débouché sur la création du « Resto de l’espoir » qui s’est ensuite installé pendant plsuieurs années rue Van Dyck à Schaerbeek. Près de 20 ans plus tard, le quartier Gaucheret est à nouveau investi par des tentes, comme quoi les choses ne changent pas tant que cela…
Depuis mercredi dernier, un camp de réfugiers a été installé dans le parc Gaucheret de Schaerbeek. Il s’agit d’une initiative de 5 ONG Caritas International, Medecins sans Frontières, le CIRE, Vluchtelingenwerk et Médecins du Monde. L’objectif est d’attirer l’attention sur les problèmes de prise en charge des demandeurs d’asile. Samedi, je suis passé sur les lieux. Tout y était très paisible et structuré : une dizaine de tentes qui abrite environ 40 personnes au total et 3 dispensaires. Le tout installé juste en contre-bas des imposantes tours du quartier Nord. Le gouvernement fédéral a décidé diverses mesures quant à l’accueil des demandeurs d’asile. La bourgmestre f.f. de Schaerbeek, Cécile Jodogne (MR-FDF) qui avait initialement indiqué aux caméras de télévision qu’elle ne pourrait tolérer très longtemps ces présences sans autorisations au niveau du parc Gaucheret, semble avoir à présent demandé que cette occupation se passe dans un bon esprit de dialogue comme le précisait la presse radio.
Deux accidents cette semaine en l’espace de 24 heures au niveau des voies de tram sur le boulevard Lambermont. Une personne d’une soixantaine d’années est d’ailleurs décédée, une adolescente a été blessée. On ne rappellera jamais assez l’extrême prudence à avoir au moment de traverser et qui plus est de ne pas traverser des voies de tram.
Ce dimanche, grand moment pour Schaerbeek : l’inauguartion de l’âne rougeavenue Eugène Demolder. Comme vous le savez, Schaerbeek est la cité des ânes : Siska a arpentée les allées du parc Josaphat, aujourd’hui Camille et Gribouille lui ont succédé.
La devise de la commune est « Pertinax sed fructifer« , « Obstiné mais fructueux« , obstiné comme l’âne, fructueux comme la terre et les cerisiers qui nous donnent les cerises de Schaerbeek. L’âne rouge est la parfaite alliance de cette devise.
Il est installée chez Michel et Anna, un couple d’origines germano-italiennes et leurs deux filles, établi depuis plus de 15 ans pour raisons profesionnelles dans notre commune et plus concrètement à Helmet. Cette famile a Schaerbeek dans le coeur et le sang, est de tous les combats pour la qualité et l’amélioration de la qualité de vie de son quartier, de sa commune.
Les conseillers communaux schaerbeekois Laurette Onkelinx et Eddy Courthéoux, les conseillères CPAS Françoise Gourdin et Ghislaine Molai , de même que de nombreux voisins et amis de Michel et Anne ont assisté à cette inauguration.
Aujourd’hui, lorsque vous passerez avenue Demolder au croisement du Boulevard Lambermont (avec le square Riga dans votre dos), vous croiserez le regard de l’âne rouge. Un âne rouge de plaisir, de bonheur, de joie de vivre et qui espère aussi que Schaerbeek soit encore un peu plus rouge que lui en 2012 !