Clos Josaphat : un nouvel acte de la politique de la terre brûlée de la majorité MR-Ecolo

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Il y avait eu les déboires avec la concession de la buvette du Terdelt (l’exploitant en titre fut remercié du jour au lendemain avant que ne se succèdent plusieurs exploitants qui laissèrent d’ailleurs une solide ardoise d’impayés), le dossier Kinétix, le projet de démolition d’un îlot vert avenue Plasky, les diverses décisions dénuées de bon sens en matière de mobilité (avenue Rogier, rue Nestor De Tière,…), voici à présent la destruction pure et simple d’un vignoble situé au parc Josaphat et décidée par majorité MR-Ecolo de Schaerbeek.

Depuis près de 40 ans, Armand Ell occupe un espace où il entretient des vignes situées au parc Josaphat (à côté des actuelles serres communales). Le terrain ne lui appartient certes pas en tant que propriétaire et fait partie du patrimoine public de la Commune de Schaerbeek. Juridiquement, il n’y a sur ce point pas de contestation à avoir.

En revanche, comment est-il acceptable que le Collège échevinal MR-Ecolo ait marqué son accord sur la destruction de cet espace unique en région bruxelloise L’échevin en charge des espaces verts, Michel De Herde (MR-FDF) souhaite y installer un potager bio qui serait fréquenté par les écoliers schaerbeekois.

Il faut dire que l’échevin De Herde avait déjà eu pour idée de détruire un îlot de verdure dans le quartier Plasky afin d’y construire une crèche et ce au lieu de l’installer dans la maison de maître achetée à prix d’or qui comprend ce terrain.

Si le Collège s’est montré inflexible et inébranlable, à la limite de la déraison (suite notamment à son revers en justice) pour un îlot de verdure, il y a peu à parier qu’il fera marche-arrière avant le 15 octobre (date à laquelle Armand Ell ne pourra plus accéder aux vignes qui seront détruites).

N’est-il pas envisageable à l’heure où l’on mise tant sur la qualité de vie et de notre environnement, de concilier un potager bio (apparemment si cher à l’échevin De Herde) et ses plants de vignes (où les membres du Collège se bousculaient à l’époque pour poser lors des vendanges) uniques à Bruxelles ? N’est-il pas envisageable de faire ce potager bio ailleurs ?

Non, décidément à Schaerbeek, c’est la politique de la terre brûlée qui se pratique de plus en plus souvent au mépris de l’avis de la majorité des citoyens et de leur qualité de vie.