De Bock et Clerfayt : erreur de casting

media_xll_8299290

J’avoue avoir été surpris par la sortie médiatique de Bernard Clerfayt qui prenait la défense du député régional de son parti Emmanuel De Bock, qui avait durement mis en cause le choix du gouvernement régional bruxellois d’octroyer un montant de 275.000 euros au metteur en scène Ismael Saidi pour la réalisation de capsules visant à lutter contre la radicalisation. Pour rappel, Ismael Saidi est à l’origine de la pièce « Djihad » qui connaît un très grand succès et qui a donc été considéré à juste titre par les différents membres du gouvernement bruxellois comme la personne la plus adéquate et de référence pour aborder cette épineuse question et en parler aux jeunes.

Je m’en étonne d’autant plus qu’à Schaerbeek, nous avons toujours été à la pointe en matière de prévention et de lutte contre la radicalisation. Dans des circonstances pareilles, il n’y a plus de clivages gauche/droite, ou majorité/opposition mais bien un bon sens qui doit prévaloir.

D’autant plus étonnant donc que le député Emmanuel De Bock, chef de groupe du parti Défi, parti siégeant au gouvernement bruxellois, fasse cette sortie qui a fait couler tant d’encre mais qui était défendue par Bernard Clerfayt, estimant que son collègue de parti avait fait son travail parlementaire.

Me voilà en tous les cas rassuré de lire dans cet article du journal Le Soir (cliquez ici) que le Ministre Didier Gosuin et le président de Défi Olivier Maingain ont renvoyé à leurs écritures Emmanuel De Bock et par extension Bernard Clerfayt. Didier Gosuin ne mâche pas ses mots face à ce qu’il considère comme une erreur dans le chef d’un membre de son parti et de regretter, comme nombre d’entre nous, que l’on ait examiné ce dossier par le prisme de la politique politicienne.