Episode 57 : C’était au temps où Schaerbeek défilait…

Troisième partie : Action consciente – Episode 57 

L’année 1997 est l’année où les différents échevins épaulés par leurs services respectifs atteignent leur vitesse de croisière. Pour ma part, j’ai alors un bon contact avec la plupart de mes collègues à part Claude Paulet qui ne me supporte toujours pas. J’ai une relation plus amicale avec Roland De Linge (PS), Xavier Winkel (ECOLO), Etienne Noel (PSC), Bernard Clerfayt (FDF) sans oublier Francis Duriau (LB). J’entretiens aussi une bonne collaboration avec le Secrétaire communal Jacques Bouvier.

1997 est l’année où je deviens président de la section FDF de Schaerbeek. Pour moi, c’est un réel témoignage de confiance et de reconnaissance. Je m’occupe désormais du journal communal « Schaerbeek Info » puisque Michel De Herde a souhaité me céder cette compétence de l’information.

A l’époque, le « Schaerbeek Info » est considéré comme l’une des meilleures publications communales de Belgique avec une mise en page originale et des caricatures pour illustrer les articles des différentes rubriques. Chaque échevin avait sa page pour communiquer à propos de ses services et de ses actions. Ajoutez à cela des articles de fond d’intérêt communal.

L’ASBL « Schaerbeek la Dynamique » remplit parfaitement son rôle et les différents événements organisés connaissent un succès qui ne se dément pas.

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Pour sa deuxième édition, le 21 juillet rassemblera plus de 10.000 personnes. L’événement débute dès 14 heures, avec des animations musicales.

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En soirée, le bal populaire avec orchestre prend le relais. Tout au long de l’après-midi, des dizaines d’animations attirent les enfants et des stands de nourriture sont remplis. Bref, il y en a pour tous les goûts.

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Une marche aux flambeaux démarre à 22h45 depuis le kiosque et suit un itinéraire de 2 km qui guide les 1000 participants au son des tambours du Bronx, disséminés tout le long du parcours. A l’arrivée, un feu d’artifice éclaire le ciel de Schaerbeek pendant 20 minutes, magnifiquement relevé par la musique du film « Les Chariots de feu ».

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Lors de la 690e plantation du Meyboom, je me trouve avec Francis Duriau et nous rencontrons sur le territoire de Saint-Josse son Bourgmestre Guy Cudell. Nous partageons nos souvenirs ten-noodois. Cudell explique à Francis Duriau comme il sait si bien le faire que visiblement l’air de Schaerbeek me convient bien mieux que celui de sa commune autrefois !

C’est cette année-là que Toine, le président des Buumdroegers, me demande s’il serait possible de disposer de 2 ou 3 motards de la police pour accompagner le cortège du matin à la plantation de l’arbre. Francis Duriau donne son accord.

A l’époque, le Meyboom est un groupe beaucoup moins médiatisé qu’aujourd’hui même s’il compte ses inconditionnels de cet événement du folklore bruxellois. Toine, notre président, avait demandé l’année précédente à l’échevin bruxellois et buumdroeger Freddy Thielemans une escorte motorisée. Mais il n’avait pas reçu de réponse.

Le jour du Meyboom, arrivent donc à 6h30 devant notre local situé place Houwaert à Saint-Josse quatre motards de la police de Schaerbeek. Le président Toine est ravi.

Nous voilà partis pour le Bois de la Cambre pour couper l’arbre qui devra être planté impérativement avant 17h au coin de la rue de Sables et de la rue du Marais sous peine de l’être l’année suivante à Louvain (ainsi le veut la tradition du Meyboom).

Freddy Thielemans nous attend déjà dans le bois. Lorsqu’il aperçoit les motards de la police Schaerbeek, il interpelle Toine et lui dit « C’est quoi cela ? ». « Des motards  que je n’ai pas vus l’année passée », répond Toine avec ce sens de la répartie et accent bruxellois dont lui seul avait le secret.

Depuis 1998, le Meyboom est escorté par 12 motards : 4 de Schaerbeek et 8 de la Ville du Bruxelles.

A demain.