Fusion des écoles 2 et 12 : les explications lénifiantes de Georges Verzin

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Après avoir parlé du fait que la fusion des écoles 2 et 12 était une bonne chose car ces deux écoles se « cannibalisent » (je cite), voilà à présent que l’Echevin de l’Instruction publique Georges Verzin (MR-PRL) qui subit une terrible fronde de la part du corps enseignant, continue à étaler des arguments plus lénifiants les uns que les autres.

Une délégation du corps enseignant a été reçue par Bernard Clerfayt lundi dernier. Ceux-ci sont absolument écoeurés par la façon dont les choses se passent. Ils ont, en effet, appris l’existence du projet de Georges Verzin par « radio couloirs ».

Les enseignants ont fait part de leurs craintes de voir cette fusion entraîner des pertes d’emplois et des subsides. Les deux écoles étant en discrimination positive, elles bénéficient actuellement toutes les deux d’heures de remédiation. Qu’en sera-t-il en cas de fusion ?

Dans des déclarations au journal « La Capitale » du mercredi 16 mai 2007, l’échevin de l’Instruction publique que l’on avait toutefois connu plus habile stratège et meilleur communicateur, estime que la fusion n’entraînera pas de perte d’emploi « sauf peut-être un mi-temps en maternelle qui pourra (ou pourrait ?) être récupéré en octobre« . Pas très rassurant pour le personnel.

Enfin, cerise sur le gâteau, voilà que l’échevin a trouvé la parade pour le poste de directeur (plus qu’un au lieu de deux) : le directeur de l’école n°1 va devenir son directeur de cabinet, du coup celui de l’école 12 (menacée d’être fusionnée) s’en ira à l’école 1 et celui de l’école 2 sera à la tête des écoles fusionnées. Un grand jeu de chaises musicales, un peu trop sur mesure à tel point qu’on en vient logiquement à se demander si c’est vraiment par souci pédagogique que cette fusion d’écoles est proposée.

Des décisions à l’emporte-pièce faisant fi de toute déontologie. Ah pouvoir quand tu nous montes à la tête et nous coupes des réalités du terrain !