Grande émotion lors de l’adieu au commissaire-divisionnaire David Yansenne

Quelle intense émotion rare ressentie de la sorte ce mardi lors de l’hommage au commissaire-divisionnaire David Yansenne décédé inopinément à l’âge de 53 ans et qui était à la tête de la zone de police de Schaerbeek-Evere-Saint Josse depuis sa création après la refonte des polices. Dans l’assistance, sa famille dont ses filles et son papa, la Ministre de l’intérieur Joelle Milquet qui lui rendit un vibrant hommage, les bourgmestres de Schaerbeek, Evere et Saint Josse qui ont mis en exergue son travail de terrain et de dossiers, Laurette Onkelinx,  conseillère communale schaerbeekoise et Vice-Première Ministre si émue, le Ministre Président de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort qui a tant connu le défunt dans l’exercice de sa fonction de bourgmestre d’Evere, le Ministre Guy Van Engel, la Ministre Fadila Laanan, les bourgmestres de Koekelberg et d’Ixelles, la députée européenne Isabelle Durand, les collèges des bourgmestre et échevins de Schaerbeek, Evere et Saint Josse et les conseillers de la zone de police, des représentants bien évidemment de la zone de police et d’autres zones, des représentants du monde judiciaires et de la magistrature, l’ancienne gouverneur Véronique Paulus, des représentants d’associations actives sur le territoire de la zone de police,et tant de personnes qui ont croisé la route de David Yansenne, étaient rassemblées aux Halles de Schaerbeek dans lesquelles on pénétrait avec une haie d’honneur de chevaux et de chiens avec leurs maîtres de la zone de police.

Plusieurs moments très poignants : les discours qui reflétaient tant la personnalité de David Yansenne : homme de terrain, à l’écoute, toujours si affable, toujours un mot pour celles et ceux qui croisaient son chemin, un stratège, un leader, un visionnaire, un homme qui regardait toujours vers demain. Des moments très bouleversants lorsqu’entre des photos où on le voyait égal à lui-même si souriant, sortir de la mêlée par son charisme et son entièreté, des discours furent prononcés par ses collègues qui eurent bien du mal à contenir leur émotion. Sa chef de cabinet nous lança cette phrase si poignante extraite d’une chanson de Renaud, « ce n’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme« . Le substitut du procureur du Roi de Bruxelles évoqua un poême : « un bateau qui quitte l’horizon où on ne le voit plus mais de l’autre côté, ce bateau arrive.. ». Autant d’allusion à la deuxième passion de David Yansenne : la mer ».  

A entendre tous ces discours tout aussi élogieux que de son vivant, à percevoir l’émotion intense qui régnait dans la salle et le chagrin profond de toutes celles et ceux qui ont eu un jour la chance de croiser sa route, j’étais honoré de pouvoir être aujourd’hui présent avec mon épouse pour lui rendre ce dernier hommage. Le vide est réellement immense mais comme l’a dit l’un de ses collègues, David Yansenne gardait toujours le cap et regardait toujours l’horizon. A nous de mettre ce précepte à présent en application.

Monsieur le Commissaire Divisionnaire, vous nous manquerez plus que vous n’auriez jamais pu l’imaginer mais ce n’est qu’un aurevoir…