Les comptes de l’asbl TRS : l’échevine Essaidi mal à l’aise

14 septembre 2007

A l’ordre du jour du Conseil communal du 12 septembre, le bilan et les comptes de l’asbl TRS (Travail de Rue à Schaerbeek) pour l’exercice 2006.

Un point qui mit rapidement l’échevine de l’Intégration et de la Prévention, Tamimount Essaidi (Ecolo) sur la sellette suite aux questions des conseillers communaux Abobakre Bouhjar (PS), Abdelkrim Ayad (PS), Mohamed El Arnouki (Cdh), Laurette Onkelinx (PS) et Tulay Nalbant (PS).

Pour rappel, environ 8.000 euros de justificatifs d’activités ont disparu en novembre 2006. Ils avaient été posés quelques moments auparavant sur le bureau du coordinateur-général avant de se volatiliser.

La position de l’échevine Tamimount Essaidi (Ecolo) était pour le moins inconfortable. Pas évident en effet dans ce contexte de s’expliquer sereinement. Comme le déclara l’échevine bien seule à certains moments (Bernard Clerfayt, président de séance s’est éclipsé « diplomatiquement » durant de longs instants), « on pense, on suppute que les activités ont bien eu lieu« . En gros, il semble en effet que les activités aient bien eu lieu.

Lorsque le conseiller communal Abdelkrim Ayad (PS) qui fut anciennement membre du service Prévention-Intégration fit part de son étonnement quant à la manière d’établir la comptabilité, Madame Essaidi estima qu’elle était l’objet d’une attaque en règle et d’un procès d’intention.

Laurette Onkelinx souligna que cette absence de clarté créait inévitablement un malaise même si une enquête est actuellement en cours à la police et qu’une enquête administrative aurait été bien utile. Laurette Onkelinx qui s’interrogeait aussi sur le fait de savoir si on se trouvait devant un « simple » vol de justificatifs ou carrément face à un détournement de l’argent destiné aux activités de TRS.

L’Echevine, forcément sur la défensive, expliqua que le service tout entier pâtissait de ce climat de suspicions et informa le Conseil communal de menaces anonymes à l’égard du personnel. Le conseiller communal Abobakre Bouhjar (PS) conclut en confirmant qu’il y avait un malaise évident au sein du service mais pas uniquement à cause de ces vols à répétition mais surtout en raison de la mauvaise gestion politique de celui-ci (pas de responsable à la maison de quartier de la rue Navez, …).