Les jardinets du quartier des jardins

Schaerbeek quartier des jardins

Les jardinets des maisons situées dans le quartier dit « des jardins » étaient entretenus depuis de nombreuses années par la Commune. Les logements appartenaient initialement à la Coopérative des Locataires puis furent progressivement achetés par des particuliers. La Commune, en vertu de décisions du Collège de l’époque, continua à assurer l’entretien de ces jardinets privatifs, ce qui conférait aux lieux un esthétisme certain.

Lorsque j’étais en charge des espaces verts, la question de la poursuite de cet entretien se posa. L’idée défendue alors, était d’arrêter l’entretien mais de jouer un rôle d’interface entre les différents propriétaires et une société de jardinage afin de préserver au mieux l’unicité paysagère du quartier.

Finalement, en juin 2007, l’Echevin Michel De Herde (MR-FDF) écrivit aux différents propriétaires des biens du quartier des jardins afin de leur signaler qu’à la rentrée de septembre 2007, les jardinets ne seraient plus entretenus (ce qui était en fait déjà le cas depuis de longs mois sans qu’un message clair n’ait été diffusé en ce sens aux intéressés).

S’il est bien logique d’en arriver à une telle décision car il n’y a pas de raison que la Commune prenne à sa charge l’entretien de jardinets privés, la méthode et la manière de communiquer laissent en revanche davantage à désirer, c’est ce qui ressort très clairement des différents contacts que j’ai pu avoir ces derniers mois avec les riverains.

Pendant des années, tout a été mis en oeuvre afin que l’uniformité esthétique du quartier soit préservée : boites aux lettres d’une certaine taille, tel ou tel type de plantation,… pour finalement passer le message suivant : que chacun se débrouille à sa façon.

Il aura été bien plus judicieux et même je dirai davantge, le rôle de la Commune aurait dû être le suivant : aiguiller les différents propriétaires de biens du « quartier jardins » vers des entreprises de jardinage, ce que certains propriétaires essayent aujourd’hui bon an mal de mettre sur pied. Car c’est cela aussi un service public