Livre-dialogue « Abus sexuels dans l’église. Paroles libérées » par la députée Karine Lalieux

Parution aux Editions Luc Pire de l’ouvrage « Abus sexuels dans l’église. Paroles libérées » par la députée fédérale et échevine de Bruxelles-Ville Karine Lalieux (PS) qui présida la commission spéciale sur les abus sexuels mise en place par le Parlement fédéral.

Un livre-dialogue rédigé avec l’auteure Evelyne Guzy et qui recueille les discussions entre la députée Karine Lalieux et Georges et Victor, deux victimes d’abus, deux « survivants »; Pieter Adriaensens, ancien président de la commission du même nom qui traita 475 dossiers d’abus; l’avocat des victimes, Walter Van Steenbrugge, le patron de la cellule pédophilie à la police fédérale, Peter De Waele et l’évêque de Tournai Guy Harpigny.

Voici la note de l’éditeur. « Un sujet grave,traité sans préjugés par un acteur clé.Un ouvrage profond et sincère, qui témoigne de l’utilité du travail parlementaire dans une société respectueuse des convictions et des sentiments d’autrui.

Fin novembre 2010. Suite à des perquisitions, la commission Adriaenssens, constituée par l’Eglise afin de traiter les plaintes de victimes d’abus sexuels commis par des prêtres et des religieux, démissionne. La société doit prendre le relais et le Parlement ses responsabilités. La Chambre décide de créer une commission spéciale sur les abus sexuels dans le cadre d’une relation d’autorité, en particulier au sein de l’Eglise. Elle sera présidée par Karine Lalieux, une députée socialiste précédée d’une réputation de pasionaria laïque. Cette commission va étonner, sa présidente aussi. Plus de cent dix personnes seront entendues: représentants de victimes, évêques, magistrats, policiers… A force d’écoute, une atmosphère particulière se crée. Elle permettra aux parlementaires de dépasser les clivages politiques et confessionnels. Le travail de la Commission débouchera sur la reconnaissance par l’Eglise de sa responsabilité morale. Le Centre d’arbitrage en matière d’abus sexuels sera créé en février 2012, offrant une issue, tant morale que financière, aux victimes de faits prescrits.

Dans cet ouvrage, Karine Lalieux centre son analyse sur les abus sexuels commis au sein de l’Eglise. Elle dialogue, cette fois dans l’intimité, avec plusieurs personnes dont le témoignage s’est révélé fondamental. Cette démarche lui permet de mettre à l’épreuve ses convictions et de sonder ses émotions. L’auteur témoigne également de sa rencontre en tête-à-tête avec des victimes, qui n’étaient pas auditionnées individuellement par la Commission. »