Park to be 2024 : stop ou encore ?
Par beau temps, il y a forcément toujours du passage et du monde au parc Josaphat. Pas besoin d’organiser de grandes fiestas.
Une année de plus, les autorités communales ont décidé de reprogrammer une édition Park to Be. Depuis le début, je n’ai eu de cesse de m’interroger sur l’adhésion populaire à ce programme d’activités qui devrait attirer les Schaerbeekois qui sont restés ici pendant l’été.
Pour un coût de 100.000 euros quand même incluant la Fête de la Cerise, l’entreprise désignée une année de plus, propose des activités ludiques et festives le lundi, le mercredi et le week-end.
La communication est cette année centralisée par le site officiel de la Commune et non plus par l’opérateur. Soit. Mais force est de constater que ce que l’on annonce et nous montre, est plus que confidentiel. Ateliers d’écritures, cours de yoga, danse zumba, lectures, cours de jardinage, …
Ce type d’activités qui ne draine pas grand monde, ne me semble quand même pas être des postes onéreux. Comment en arrive-t-on à 100.000 euros ?
Les photos diffusées laissent d’autant plus perplexes. Je conviens parfaitement qu’il en faut pour tous les goûts et que ce qui fait partie du programme « Park to Be » ne m’intéresse pas à titre personnel mais visiblement je ne suis pas le seul !
Une fois de plus, je pense qu’il y a un réel problème de ciblage de communication de la population. Il ne faut certes pas proposer que des activités « grand public » mais ici on sombre dans l’entre soi et l’on se compte sur les doigts d’une main.
Relevons juste un week-end avec du VTT et acrobaties qui a remporté un vif succès de foule.
En tant que contribuable, j’aime savoir où vont mes deniers ici en l’occurrence 100.000 euros.
Quand je repense que début des années 2000, on pinaillait pour m’octroyer un budget qui devait tourner autour de moins de 15.000 euros avec une Fête nationale au parc Josaphat qui attirait plus de 10.000 personnes tout au long de la journée, avec podium musical, des stands de nourriture, un feu d’artifice et des concerts tous les dimanches d’été au kiosque, cela donne matière à réflexion.
Je n’ai pas non plus l’impression que dans la commune voisine d’Evere, on claque 100.000 euros pour les animations estivales qui remportent toujours un très franc succès.
A l’heure où l’on demande aux Schaerbeekois et au personnel communal de se serrer la ceinture en raison des abysses dans les finances communales dont la gestion catastrophique du CPAS par feue la majorité, il n’y a plus qu’à espérer que les priorités du futur nouveau Collège échevinal seront recentrées vers l’essentiel.