Episode 141 : C’était au temps où Schaerbeek se disséquait…

Troisième partie : Action consciente – Episode 141

L’équipe à la tête de la section locale du PS n’a pas souhaité se représenter lors de l’élection du 9 mars 2013. Avec le retrait d’Yves Goldstein (président), Jamila Nedjar (secrétaire) et Arnaud De Backer (secrétaire politique), c’est une page de l’histoire de la section qui se tourne.

C’est en 2006 lors de mon arrivée au PS schaerbeekois que je les ai rencontrés pour la première fois. Au fil des années et des campagnes électorales, nous avons appris à nous connaître, à nous apprécier, à donner le maximum pour la section.

Je ne cache pas que mon élection en tant que président de la section PS de Schaerbeek fut un grand moment de fierté pour moi. Depuis mon arrivée au PS, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes absolument fabuleuses, d’y nouer de très belles amitiés et de découvrir une grande richesse humaine dans mes contacts. Bref, j’y ai pleinement trouvé mes marques, renforcées à chaque élection par le travail mené les uns avec les autres.

J’arrive à la tête du PS de Schaerbeek à un moment charnière. Le PS a maintenu son score de 2006 (25% des voix), nous disposons d’élus compétents, complémentaires et totalement engagés que ce soit au Conseil communal, au Conseil du CPAS ou au Conseil de police. Le travail qui nous attend est d’autant plus stimulant pour toute notre équipe.

Président certes, mais surtout une équipe composée de Carlos Crespo (Vice-président), Marie Vanhamme (Secrétaire), Eric Platteau (Secrétaire-adjoint), Karim Chetioui (Secrétaire politique), Anna Colombo (Trésorière), Driss Ouammou (Trésorier-adjoint). Être président d’une section politique n’est pas un travail de tout repos mais c’est surtout un travail de l’ombre avec une multitude de réunions de préparation avant les assemblées générales et les réunions de comité. Combien de dimanches n’avons-nous pas passé dans ma salle à manger à préparer telle ou telle réunion, tel ou tel débat ou toute-boîte ?

La Grande Veillée du 1er mai en 2013 se déroule place Jansen. Comme lors des précédentes éditions, chacun met la main à la pâte pour préparer un plat pour le buffet.

Lors du Conseil communal de juin, nous prenons connaissance des comptes de l’asbl Maison Autrique. Pour rappel, la Commune a acheté fin des années 90 la Maison Autrique, œuvre de l’architecte Victor Horta, située chaussée de Haecht à proximité de l’église Saint-Servais. Rénovée sur fonds communaux et grâce à des subsides, l’endroit a certes connu une attractivité au début mais il est clair que le lieu n’attire pas les grandes foules. Les expositions de qualité qui y sont présentées sont aussi de trop longue durée que pour permettre un renouvellement intéressant des visiteurs. Les comptes 2012 présentent un déficit cumulé de -42.373,75 euros.

En 2012, le Conseil communal avait même voté un subside extraordinaire de 8.000 € qui s’ajoutait déjà à une majoration de 10.000 € de la dotation communale, soit 60.000 euros par an. A noter également que tous les frais énergétiques sont supportés par la commune. J’ai toujours été très dubitatif au vu de l’état des finances communales quant à la gestion de ce bien architectural d’importance, sur sa bonne valorisation et son attractivité vis-à-vis du public bruxellois et étranger.

L’année 2013 sonne définitivement le glas de la Fête nationale au parc Josaphat. Cela me désole sincèrement surtout en repensant aux bons moments vécus de 1994 à 2005. On brandit évidemment l’argument du coût financier. Comme déjà expliqué, nous sommes même parvenus au début des années 2000 à l’organiser intégralement grâce au sponsoring privé. Il y a donc possibilité quand on le souhaite d’éviter de trop délier les cordons de la bourse.

Mais ce qui est navrant, c’est de constater qu’un événement qui attirait quand même des milliers de personnes, ne trouve plus grâce aux yeux du Collège qui d’un autre côté continue à supporter financièrement la Fête de la Cerise mais surtout la Fête de la musique et la Fête de la Jeunesse. Si la Fête de la Cerise a son public et sa spécificité, les fêtes de la musique et de la jeunesse déploient à chaque fois des moyens matériels importants pour une présence du public plus que restreinte voire confidentielle. Mais les orientations du nouveau Collège Liste du Bourgmestre-Ecolo-Cdh sont ainsi.

A demain.