
Le plan communal de mobilité (PCM) porté par l’échevine Christine Smeysters (Ecolo) comporte toute une série de mesures dont certaines s’avéraient effectivement urgemment nécessaires. Je pense notamment à la mise en sens unique de la rue Charles Meert, à la rue Rasson, au test rue Nestor De Tière,…
D’autres mesures sont en revanche en porte-à-faux avec les attentes des riverains et ne contribueront qu’à déplacer le problème : le sens unique rue Gallait (impossibilité d’aller de la place Pavillon vers la place Liedts), le sens unique avenue de la Topaze, le verrou à Diamant, le sens unique rue Rogier,…
L’objectif recherché par l’échevine Smeysters était que chaque usager (piétons, cyclistes, automobilistes) y trouve sa place. A chacun d’apprécier au final mais la volonté (certes teintée d’un ancrage idéologique) de l’échevine ne doit pas être minimisée.
C’est pourquoi, comme le soulignaient les conseillers communaux Denis Grimberghs (Cdh) et Eddy Courthéoux (PS), il est totalement regrettable que la communication extérieure relative au PCM reflète une toute autre donne. Ainsi, Bernard Clerfayt a clairement stigmatisé une catégorie d’usager : les automobilistes navetteurs et en fait même une fixette aiguë.