La Cage aux Ours toujours dans le noir

Journal « La Capitale » – 15 novembre 2011

Journal « La Capitale » – 15 novembre 2011

Dans son édition du week-end, le journal « La Capitale » revenait sur l’absence de lumières au niveau de la Cage aux Ours, comme indiqué sur mon site dans un article du 2 novembre dernier. Je suis étonné de lire que les autorités communales précisent qu’il s’agit de vandalisme et que cela ne concerne que le centre de la place. En effet, le vendredi 11 novembre, les luminaires ne fonctionnaient ni au centre ni autour de la place. Y a-t-il eu deux problèmes l’un de vandalisme, l’autre technique ?

Les riverains de la place des Bienfaiteurs, de l’avenue Rogier, de la rue Auguste Lambiotte ou encore de l’avenue Chazal sont confrontés depuis plusieurs jours à divers chantiers en vue d’installer des coussins berlinois voire d’installer des oreilles de trottoir. Des travaux qui durent, qui ne n’avancent pas au quotidien, perturbant la circulation et au final les privant ici et là de places de stationnement déjà bien « chères » dans le quartier…

La Cage aux Ours (place Verboeckhoven) est dans le noir depuis près d’un mois. Voici des photos prises en soirée. Assez incompréhensible pour un axe routier majeur et un lieu important d’arrêt de la STIB de notre commune, qui est de plus dans le périmètre d’un Contrat de Quartier (avec un local situé sur la place-même). Qui doit bouger ? Commune ou intercommunale ? La question devient urgente. Très urgente.

Le Collège échevinal de Schaerbeek a tranché : le projet de la crèche « Lyra » avenue Plasky sera délocalisé au niveau des anciennes casernes Dailly. Une sage décision puisque le quartier a en effet besoin de ce type d’infrastructure mais une décision qui tombe bien tardivement après la saga juridique qui a opposé l’asbl des crèches de Schaerbeek à l’association Save the City Gardens. A nouveau débouté, le président de l’asbl des crèches Michel De Herde jette l’éponge pour ce projet en intérieur d’îlot. Quid de l’avenir de la maison de maître du n°40, avenue Plasky achetée à l’époque au prix fort et aujourd’hui non entretenue ? Un épilogue heuerux mais quelle perte de temps puisque cette alternative avait notamment été proposée par « Save the City gardens » voici 4 ans déjà…

L’hôtel communal de Schaerbeek sera, pour rappel, fermé le vendredi 11 novembre (Armistice) et le mardi 15 novembre (Fête du Roi).

La modiste Mireille van den Borne organise une nocturne le 24 novembre 2011 dans sa boutique chaussée de Helmet, 182.

Le journal « La Capitale » a examiné les « performances » des différentes zones de police de la Région bruxelloise. Le meilleur bulletin revient à la zone formée par les communes de Schaerbeek-Evere-Saint Josse, considérée comme moins étendue que d’autres mais très peuplée. La rapidité de réaction est soulignée. Depuis sa créaction, c’est le commissaire-divisionnaire David Yansenne qui dirige la zone, unanimement respecté pour ses compétences, son sens de la communication et son management.

Voici le courrier bien pertinent qui a été adressé à l’échevin Michel De Herde en charge des crèches de Schaerbeek (et donc du projet bancal de la crèche Lyra) mais aussi du département du budget par un riverain de la crèche Plasky. A lire et méditer par les temps qui courent…
Une crèche OUI mais pas à n’importe quel prix et à n’importe quelles conditions !
Article sur la crèche Plasky paru dans le journal « Le Soir »du 3 novembre 2011
Suspension par le Conseil d’Etat du (dernier) permis d’urbanisme accordé par la Région de Bruxelles-Capitale à l’asbl Crèches de Schaerbeek pour la construction en intérieur d’îlot d’une extension à la crèche Lyra située avenue Plasky, 40.
Pour rappel, le bien acheté à prix fort lorsque l’immobilier était à sa meilleure époque, est une maison de maître mais les normes de l’ONE ne permettent pas l’installation d’une crèche sur tous les étages. La construction d’un module en intérieur d’îlot au détriment de la nature et du confort des riverains s’impose donc d’un point de vue architectural.
La division de la maison qui était auparavant qualifiée de maison unifamiliale, peut se concrétiser en appartements. L’association « Save the city gardens » se lance alors à ses frais dans la bataille et gagne sur la forme et aujourd’hui sur le fond au Conseil d’Etat.
Nouvel épisode de cette saga qui a déjà grevé les deniers communaux de Schaerbeek avec des frais d’études, d’architectes, d’avocats, d’acquisition,… Le tout pour un immeuble qui perd inexorablement de sa valeur foncière.
La directrice de cabinet de l’échevin De Herde, cheville ouvrière du projet (mal emmanché depuis le départ), déclare à Belga que le Collège échevinal se prononcera dans les prochains jours. Deux options : recommencer la procédure ou vendre l’immeuble. Elle estime que les deux présentent des avantages et des inconvénients. Personnellement pour avoir suivi le dossier depuis le départ et avoir cerné d’emblée ses faiblesses, je n’y vois que des inconvénients : les normes ONE ne permettent pas de mettre la crèche sur tous les étages et le Conseil d’Etat ne permettra pas de construire en intérieur d’îlot. Résultat : impasse. Revendre le bien ? Il nécessite des travaux importants et le marché n’est pas des meilleurs. Jamais les sommes déboursées ne seront compensées…
Bel exemple d’un projet soutenu envers et contre tout par le Collège échevinal schaerbeekois au détriment d’une bonne gouvernance pourtant si chère à la majorité MR-Ecolo de Schaerbeek.
Enfin, un avis du Conseil d’Etat qui ne laissera pas indifférent les riverains. Ce vendredi, je publierai d’ailleurs le point de vue de l’un d’entre eux sur le sujet. Cliquez ici pour voir un reportage de Tv Brussel sur le sujet.
Êtes vous passés récemment Cage aux Ours en soirée ? A deux reprises en une semaine, j’y suis pour ma part passé en voiture. Quel ne fut pas mon étonnement de voir la place entièrement plongée dans le noir, sans aucun éclairage. J’ignore si c’est le cas depuis le moment où l’éclairage public est allumé ou si cela se produit plus tard voire s’il s’agit d’une panne (mais alors de longue durée) mais c’est tout de même interpellant pour un endroit aussi fréquenté de Schaerbeek.
Au Conseil communal du 26 octobre, présentation des comptes 2010 par l’échevin Michel De Herde (FDF) qui a fourni à l’assistance un résumé très didactique. En synthèse, à l’exercice budgétaire ordinaire, la Commune a engrangé un boni de 4,64 millions € pour 2010. La dette totale est de 66,7 millions, dette contractée en partie pour financer des emprunts. Ce qui donne un remboursement de 73 €/habitant/an. Le boni budgétaire global est de 8,11 millions d’euros. A noter qu’il y a eu 2,06 millions d’euros en moins que prévu pour les frais de personnel. Les comptes 2011 seront au vu du contexte moins réjouissants…
Lors du dernier conseil communal et comme le prévoit le règlement d’ordre intérieur, une intervention citoyenne portant sur les mesures prises par la Commune à l’égard des familles de Roms de la Gare du Nord, a eu lieu. En voici le texte. La Bourgmestre faisant fonction Cécile Jodogne (FDF) s’est longuement justifiée sur les actions menées avec le CPAS de Schaerbeek et pointa du doigt les manquements d’autres niveaux de pouvoir. Bref, chacun renvoyant la balle à l’autre…
Beaucoup de monde au cimetière de Schaerbeek et au cimetière multiconfessionnel ces derniers jours. J’en profite pour saluer le travail accompli tout au long de l’année par les services communaux pour l’entretien des lieux.