Conseil communal : 03.03.2021
La séance du Conseil communal de Schaerbeek se tiendra ce mercredi 3 mars 2021 à partir de 18h30.
La séance du Conseil communal de Schaerbeek se tiendra ce mercredi 3 mars 2021 à partir de 18h30.
Du neuf du côté de la buvette Sint Sebastiaan au parc Josaphat puisqu’on annonce la reprise des fish and chips à emporter avec du nouveau matériel.
Prolongation jusqu’au 1er juin 2021 inclus de l’opération de soutien aux commerces schaerbeekois (voir la liste des participants) avec un chèque de 10 € offert aux Schaerbeekois (1 par personne) qui s’inscrivent sur cette plateforme. Cliquez ici.
L’administration communale de Schaerbeek est à nouveau fortement impactée en raison d’un nouvel incident lors d’un chantier Vivaqua qui a sectionné la fibre optique. Les services à la population ne peuvent être assurés depuis mardi. Cliquez ici pour prendre connaissance de l’article de la Dernière heure.
Les services communaux de terrain ont été mis à contribution avec cette vague de froid et notamment le service de l’épandage, ici en compagnie de l’échevine de la propreté publique, Deborah Lorenzino. (photo : D.Lorenzino facebook)
Des réunions sont prévues pour discuter du plan de mobilité « GoodMove » de la Région de Bruxelles-Capitale et qui aura un impact sur Schaerbeek. Le territoire communal a été divisé en trois secteurs (Sainte-Marie/Cage aux Ours et Azalées) avec à chaque fois trois dates de réunions.
Pour vous inscrire en fonction de votre quartier, cliquez ici
Mohamed Echouel est redevenu conseiller communal à Schaerbeek. Il le fut jusqu’en 2018. Il avait alors réalisé sur la Liste du Bourgmestre 360 voix de préférence et était deuxième suppléant. Suite à la démission de Sophie Querton de son poste de conseillère communale (elle reste cependant présidente du CPAS), Mohamed Echouel siège donc à nouveau sur les bancs du Conseil communal.
Voici l’avenue Princesse Elisabeth telle que la conçoit la STIB en 2022. Plus de place pour les piétons, les cyclistes, une verdurisation et une meilleure sécurisation des arrêts de tram/bus. Il y a en effet des suggestions intéressantes dans ce projet mais que dire de tout l’aspect stationnement et mobilité ?
Avant tout, il faut bien comprendre qu’il ne sera donc plus possible de rouler de la gare de Schaerbeek vers la Cage aux Ours en ligne directe et inversément. Il ne sera possible que de monter depuis le boulevard Lambermont sur le tronçon allant du Boulevard à la Cage aux Ours et du Boulevard à la gare de Schaerbeek. Vous comprendrez que le reflux va donc s’opérer sur d’autres artères comme la rue Max Roos ou l’avenue Eugène Demolder.
Sur les 153 places de stationnement actuelles, il en restera 70. Les riverains pourront (moyennant paiement et disponibilité) louer dans le futur des emplacements auprès de Train World et rue Capronnier.
A nouveau, un projet certes de la STIB mais en collaboration avec la Commune de Schaerbeek qui fait fi de la réalité des commerces et riverains et reporte le flux automobile sur des artères déjà fort fréquentées ou inadaptées.
La question de la vitesse des trams fut aussi débattue. Si il y a bien une ligne de tram que je connais, c’est celle du 92. Je n’ai jamais constaté qu’il y ait des problèmes de circulation entre la gare et la Cage où le tram est en site propre. Il en est par contre autrement plus loin sur le parcours à hauteur de la chaussée de Haecht et de l’avenue Rogier. Un aménagement plus sécurisé de l’arrêt dans le sens Cage/Gare à hauteur du parc Lacroix est quant à lui bien nécessaire mais ne justifie pas tout ce réaménagement qui détricote des axes fluides avec pour conséquences d’en surcharger d’autres et d’accroître la pollution.
Cet axe Gare/Cage est un maillage important dans notre commune. A nouveau, comme à Azalées, là où il n’y avait pas de problèmes, on en crée. Je ne peux qu’entendre les inquiétudes légitimes de la grande majorité des riverains. C’est cher payé en termes de stationnement et de circulation pour des trottoirs plus larges (jamais vu qu’il y ait des cohortes qui empruntaient ceux-ci…) et de la verdurisation.
Au Conseil communal de janvier, une nouvelle interpellation citoyenne portée par les habitants de la rue des Pâquerettes et de l’avenue des Azalées. Pour rappel, depuis l’installation à titre de test provisoire à la fin du printemps 2020, d’un sens unique de circulation et donc l’isolement de ces rues avec déviation des flux sur d’autres artères (non adaptées) et une destruction de l’esthétique de l’avenue qui longe le parc Josaphat, les riverains n’ont eu de cesse de se mobiliser.
En juin avec 400 signatures, en octobre avec 200 et à présent 150 pour dénoncer cette fois-ci la hausse des cambriolages et du sentiment d’insécurité.
Les autorités communales (Liste du Bourgmestre-Ecolo) se réjouissent de ce quartier « apaisé » en termes de mobilité. Visiblement l’apaisement n’est pas de mise pour tous avec des braquages à répétition de la pharmacie, d’une épicerie et d’un magasin de vêtements pour enfants en peu de semaines.
La bourgmestre faisant fonction Cécile Jodogne a répliqué en mentionnant un courriel d’un riverain qui lui se déclare pleinement satisfait des nouveaux aménagements. Le riverain se réjouissant de l’absence des navetteurs pressés (ce qui désole bien les commerces du quartier) et du fait qu’il n’y avait donc jamais autant eu de contrôle social puisque l’on était désormais entre soi !
Le conseiller communal PS Mathieu Degrez a appelé une nouvelle fois la majorité à prendre acte de cette erreur manifeste d’une « mobilité apaisée » qui ne prend pas en question le reste des paramètres et à corriger la situation. Même son de cloches pour Georges Verzin (conseiller libéral indépendant) qui est allé plus loin. Il a contacté la chaîne Total pour connaître les résultats de la pompe à essence au bout de la rue des Pâquerettes. Les chiffres sont édifiants : -27% à la pompe (hors Covid) et -48% dans le magasin (hors Covid). L’inaccessibilité de certains tronçons prive clairement les commerçants d’une clientèle autrefois de transit.
Un transit qui ne s’est pas évaporé mais qui continue bien mais dans d’autres artères non adaptées.
La bourgmestre faisant fonction a tenu à relativiser. Ces agressions sont le fuit de la précarité dûe au à la Covid-19 et à ds jeunes désoeuvrés.
Le magasin de vêtements La Ritournelle qui se plaignait déjà d’une importante baisse du passage de la clientèle, ferme ses portes (il a aussi été braqué) et déménage avenue Latinis.
Lors de la séance du Conseil communal du 27 janvier 2021, un hommage a été rendu par la bourgmestre faisant fonction Cécile Jodogne à deux conseillères communales qui nous ont quittés. Marie-Anne Kleykens dont vous trouverez un hommage dans un précédent post sur ce site qui avait été conseillère PS de 2001 à 2006 et Berrin Saglam qui avait été éluée en 2012 avec 484 voix de préférence sur la Liste du Bourgmestre.
Elle avait siégé jusqu’en 2017 avant de devoir renoncer pour se consacrer à une dure lutte de plus de 10 ans contre la maladie. Une maladie qui la tenait à l’écart depuis la pandémie. Fin 2020, cette jeune femme dont je garde le souvenir d’être toujours souriante, se désolait sur Facebook de ne pas pouvoir accéder à ses soins normalement en raison de la Covid-19.
Initiative du service Seniors de Schaerbeek qui apporte à domicile un petit paquet de chocolats aux seniors schaerbeekois mais aussi l’information utile en cas de besoin avec des numéros de téléphones pour différents types d’aides.
Le quartier Azalées/Pâquerettes/Fontaine d’Amour n’en finit pas de souffrir. Après le « test provisoire » de circulation qui semble désormais coulé dans le marbre et qui a totalement défiguré le quartier, voilà que les commerçants ont déposé une interpellation citoyenne pour le prochain Conseil communal du 27 janvier 2021. Ils font part des successifs braquages dont ont été victimes la pharmacie, une épicerie et un magasin de vêtements pour enfants « La Ritournelle » qui va d’ailleurs déménager. Après avoir vu leur chiffre d’affaires baisser car une partie de leur clientèle de transit ne s’arrête plus en raison des aménagements, ils doivent faire face à des attaques rendues propices par ce manque de circulation dans le quartier.
La séance du Conseil communal de Schaerbeek se tiendra le 27 janvier prochain à partir de 18h30.
La nuit des étincelles au parc Josaphat fixée initialement mi-février, n’aura finalement pas Lieu.
Ce mercredi soir, j’ai été peiné, sincèrement peiné en voyant aux Jts les reportages sur les graves débordements en marge de la manifestation en mémoire du jeune Ibrahima. En tant que Schaerbeekois qui ait vu ma commune passer de l’ombre vers la lumière comme je le relatais il y a déjà presque 3 ans dans mon livre-souvenir, j’avais l’impression que celle-ci régressait en l’espace d’une soirée.
Aujourd’hui lorsque l’on tape sur « Google » le mot « Schaerbeek », qu’est-ce qui sort ? Les actes de dégradation innommables qui se sont produits : l’incendie du koban (petit commissariat de proximité) de la rue Brichaut, les vitrines de la pharmacie de la rue Gallait détruites, la rue de Brabant où il pleuvait du pavé sur les forces de l’ordre et enfin la place Liedts où des trams ont été pris à partie, où il ne reste plus de mobilier urbain et où comble de ce drame en direct, le convoi royal (donnant encore un coup de projecteur supplémentaire dans la presse) fut brièvement à l’arrêt, bloqué par un tram et essuyant quelques jets.
On sait très bien que les manifestations qui regroupent autant de personnes finissent toujours par dégénérer à cause d’une poignée d’infiltrés. Je suis écoeuré mais surtout peiné, je le répète, quand je vois ce qu’a été le travail de construction pierre par pierre de la zone de police Schaerbeek-Evere-St Josse par le regretté commissaire-divisionnaire David Yansenne. Où étaient la prévention, la communication, le commandement alors que les moyens logistiques avaient bien été prévus (2 autos pompes) que pour jouer au chat et à la souris pendant tout ce temps entre casseurs et forces de l’ordre, dégradant un quartier, conduisant une quinzaine de policiers à l’hôpital, envoyant à la casse une dizaine de véhicules, effrayant riverains et commerçants et souillant l’image de Schaerbeek ?