C’était en 2003 que suite à un sinistre que trois immeubles du Foyer schaerbeekois situés rue Vandroogenbroeck, 60-64 furent évacués de leurs occupants. Je m’en souviens d’autant plus que ce soir-là, j’étais bourgmestre faisant fonction.
Voici 3 semaines, la Commune de Schaerbeek a procédé à la vente du bâtiment situé chaussée de Haecht, 226 dit CSA (centre social et administratif) à CityDev conformément à la décision du Conseil communal. Le bâtiment qui avait été acheté début des années 2000 à la firme pharmaceutique Novartis, a ensuite abrité le CPAS de Schaerbeek et différents services communaux.
Dans le cadre du Contrat de quartier durable « Reine-Progrès« , la Commune de Schaerbeek subventionnée par la Région bruxelloise, a acquis différents terrains et maisons rues Jolly et Gaucheret en vue d’y développer de l’équipement et du logement. Le terrain rue Jolly, 170-172 avait ensuite fait l’objet d’un cahier spécial des charges en vue de l’édification d’un immeuble de logement.
Ce n’est pas parce que l’automne s’est bien installé que les activités au parc Josaphat sont entrées en hibernation. La traditionnelle Friday fish party a toujours bien lieu le vendredi à la buvette du tir à l’arc Sint Sebastiaan.
Mardi dernier avait lieu le Conseil de police de la zone de police Schaerbeek-Evere-Saint-Josse avec la présentation d’un nouvel aspirant : Switch. L’animal est un croisé entre un labrador et un bouvier bernois. Il est le premier chien émotionnel qui entre en fonction auprès de notre zone de police. Il s’agit d’un concept importé du Canada.
L’automne s’invite dans le choix des légumes au marché bio des écuries van de tram à l’angle de la rue Royale-Sainte-Marie et de la rue Rubens. Pour rappel, c’est la Commune de Schaerbeek qui loue les lieux à la STIB et qui les sous-loue à l’asbl Entrakt. Horaires d’ouverture : vendredi d e14h à 19h et samedi de 8h30 à 13h30.
Le « Chauffoir » de Schaerbeek réouvre ses portes à partir du 12 novembre. Il s’agit d’une collaboration entre le CPAS de Schaerbeek et la Croix-Rouge.Jusqu’au 30 avril 2019, de 8h30 à 16h en semaine et de 8h30 à 13h30 le samedi et dimanche, un local sera ouvert avenue Charles Gilisquet, 147.
Quelle stupeur d’apprendre le décès inopiné d’Henri Van Huffelen dit Boule, l’un des piliers historiques du Meyboom. Pendant 50 ans, après la plantation du Meyboom rue des Sables, Boule s’est hissé dans l’arbre pour y accrocher le drapeau belge. Boule c’était aussi l’un des derniers vieux de la vielle du groupe, celui qui avec d’autres compagnons désormais aussi hélas disparus, avait écrit les plus belles pages de l’histoire du Meyboom auprès de Toine. C’est à nouveau une partie de l’âme du folklore bruxellois qui s’est envolée.
Grand spaghetti (place de Belgique, 1 au plateau du Heysel) de l’échevine Karine Lalieux et du bourgmestre Philippe Close ce samedi 20 octobre 2018 avec deux services à 12h et 19h.
Voilà, les urnes ont parlé. La majorité pour les 6 prochaines années à Schaerbeek sera Liste du Bourgmestre/Ecolo comme annoncé il y a quelques mois dans le cadre d ‘un accord pré-électoral officiel. Exit donc le Cdh. A titre personnel, je le regrette au regard de l’apport et de la qualité du travail de l’échevin Denis Grimberghs dans de nombreux dossiers.
Soyons clairs, au PS nous savions dès le départ que les choses ne seraient pas aisées en termes de scores. Il y a eu des départs successifs de Laurette Onkelinx, Mohamed Lahlali, Yves Goldstein, Eric Platteau, Catherine Moureaux et de moi-même. Se lancer dans cette aventure pour le scrutin communal impliquait une motivation certaine, un militantisme fort et une envie claire d’un Schaerbeek pour tous.
Que de temps et de chemin parcourus, que de souvenirs, bons et parfois moins bons, mais tous importants, marquants, partie intégrante de cette histoire. Quel bonheur de pouvoir parler sereinement de notre Schaerbeek.
Prendre la décision de tourner une page, une longue page, aussi remplie n’est pas facile mais à ce jour, c’était le moment de le faire pour que demain il ne soit pas trop tard.
Pour moi, la vie est en guise de métaphore un long tapis roulant que l’on emprunte dès sa naissance. Au cours des premières décennies, il roule vite, plus vite que l’évolution de son décor sociétal. Ensuite le rythme se ralentit un petit peu, ce qui permet de suivre son environnement de manière synchronisée et puis c’est le rythme de l’évolution sociétale qui accélère, le décor dépassant cette fois la vitesse du tapis roulant.
Plutôt que de courir derrière le temps, je suis de ceux qui préfèrent passer le flambeau à la jeune génération qui sera mieux en mesure de faire avancer les choses, étant en adéquation temps/décor sociétal.
En quatre décennies de politique à Schaerbeek, c’est un euphémisme de dire que le contexte a bien changé, que les choses vont de plus en plus vite, souvent de manière superficielle au détriment de l’essentiel, à force de vouloir tout et son contraire. Utiliser le mal pour changer le bien est une alchimie qui n’est pas sans risque.
Je garde confiance en l’avenir grâce à celles et ceux qui seront les passeurs de nos valeurs essentielles, celles et ceux qui seront les garants de leur préservation face aux divisions engendrées par les idéologies liberticides, politiques et religieuses, qui créent des peurs plutôt que de conscientiser chacun sur les valeurs citoyennes essentielles.
Mais avant de changer le décor qui défile sous mes yeux, j’avais envie de parler ouvertement avec tout mon cœur, mon ressenti, mes émotions, mes souvenirs et mes espoirs avec Schaerbeek. Cette commune où j’ai grandi, vécu, travaillé. Cette commune dont je pense –avec humilité- être l’un des rares à en connaître presque tous ses chemins, ses recoins, ses joies et ses peines.
Cette commune qui n’est pas chevillée à mon corps mais à mon cœur.
Troisième partie : Action consciente – Episode 147
La vie politique que j’ai pratiquée depuis 1989 à Schaerbeek a évolué. Les réseaux sociaux n’ont pas aidé non plus. Tout est dans l’immédiateté mais aussi dans la critique permanente, la nécessité de se justifier.
Les affaires qui ont entaché le PS ont aussi contribué à salir et à jeter l’opprobre généralisée sur celles et ceux qui réellement s’investissent sur le terrain, ne comptant pas leurs heures, leur énergie et le sacrifice de leur propre vie privée. Aujourd’hui s’investir en politique est un réel sacerdoce et je ne suis pas persuadé que l’on en récolte encore de grandes satisfactions personnelles par rapport aux efforts déployés.
Lorsque je lis (rarement fort heureusement pour moi) des commentaires sur les quotidiens en ligne, sans modération, et que l’on assiste vraiment à un déballage d’amalgames, de raccourcis, de sous-entendus, je suis heureux d’avoir pu exercer mes mandats communaux à une autre époque où l’on rendait des comptes aux citoyens bien évidemment mais où notre travail était apprécié à sa juste valeur.
Troisième partie : Action consciente – Episode 146
Le petit monde du folklore bruxellois et schaerbeekois perd en quelques jours en janvier 2015 deux de ses piliers : Julo I, empereur carnaval de Schaerbeek et patron du groupe des « Pogge » puis Toine, président du Meyboom. A titre personnel, le Meyboom, entre temps classé au patrimoine mondial immatériel par l’UNESCO, n’est clairement plus ce qu’il fut.
Troisième partie : Action consciente – Episode 145
Il est vrai que les braderies et brocantes schaerbeekoises s’essoufflent depuis un petit moment déjà. On a l’impression d’un « copier-coller » d’année en année, qui finit par créer fort logiquement une lassitude par manque de nouveautés.
J’avais participé en tant qu’échevin des Classes moyennes à la création du marché de Helmet. C’est à la demande des commerçants de l’époque qu’il fut inauguré en grande pompe en mars 1996. Dans un premier temps, il s’étendait rue Richard Vandevelde et c’est trois ans plus tard qu’il trouva sa situation actuelle square Riga devant l’église Sainte-Famille.