Troisième partie : Action consciente – Episode 77

Daniel Ducarme a la main mais comme il ne peut siéger en raison de son mandat de député européen, le poste d’échevin des Finances revient au FDF. Ducarme entend cependant bien avoir son mot à dire. Contre toute attente,il refuse la candidature de Cécile Jodogne (735 voix), ancienne chef de cabinet de l’Echevin Bernard Clerfayt alors en charge de l’urbanisme et de l’environnement.

Ducarme propose comme échevin des Finances Sait Köse (1061 voix). Certes, il a fait un excellent score pour une première participation à une élection mais Cécile Jodogne n’a pas démérité avec le sien. Elle est aussi la première élue « femme » de notre liste sans parler de son expérience de l’administration et des cabinets ministériels mais Ducarme ne veut rien entendre. La messe est dite.

Troisième partie : Action consciente – Episode 76

Nous étions repartis pour des heures de discussions. A un moment donné, j’ai déconnecté et me suis replongé dans mes souvenirs de la précédente législature. Que de travail accompli dans une ambiance souvent sereine, presque familiale, avec Duriau dans le rôle du père, Dejaegher, Nimal, Paulet et Germain dans le rôle des oncles, et enfin De Linge, Winkel, De Herde, Van Gorp et Clerfayt dans le rôle des fils.

Troisième partie : Action consciente – Episode 75

Ducarme, le ton grave, s’écrie : « Qu’est-ce que tu as foutu ? C’est impensable, c’est n’importe quoi ! Encore bravo ! ». Il raccroche, avant de composer un nouvel appel sur son portable. Il nous regarde et nous dit avec un demi-sourire « Cet imbécile de De Donnéa est parvenu à perdre son mayorat à Bruxelles-Ville ».

Il appelle Jacques Simonet (qui est alors Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale et Bourgmestre empêché d’Anderlecht) et lui dit : « De Donnéa prend ta place à la Présidence de la Région, et toi tu récupères ton mayorat d’Anderlecht, salut ».

Troisième partie : Action consciente – Episode 74

Notre section FDF est en ordre de marche. Nous sommes sur le terrain en permanence : les marchés hebdomadaires, les événements festifs, les réunions de quartier… Tout cela n’a plus de secret pour les candidats !

Troisième partie : Action consciente – Episode 73

A l’arrière du camion, la scène est surréaliste : une dizaine d’individus habillés de T-shirts rouges (comme les nôtres) sont en train de s’acharner sur notre arbre à l’aide de haches et de scies. Avec trois buumdroegers, nous grimpons dans le camion. Je pousse l’individu qui donne des coups de hache dans notre arbre. Il se tourne vers moi, hache à la main. J’agrippe un bac de bières qui traîne dans le camion pour me protéger, tandis que je repousse l’assaillant du mieux que je le peux. Dans le camion, c’est la confusion générale.

Troisième partie : Action consciente – Episode 72 

Au vernissage de l’exposition organisée à la Maison des Arts de Schaerbeek, le candidat « claqueur de doigt » de l’après-midi se pavane auprès de son mentor Francis Duriau. Lorsqu’il m’aperçoit, il devient fébrile et s’éloigne. Je vais chez Francis et explique l’incident. Il fait mine de le sermonner. L’incident est clos.

Les erreurs de jeunesse en politique (et je suis bien placé pour en parler !) peuvent être bénéfiques, car l’intéresse mène aujourd’hui une carrière politique brillante. La campagne électorale a démarré sur les chapeaux de roue, ce qui n’est pas anormal au vu la proximité de l’échéance électorale.

Troisième partie : Action consciente – Episode 71

Ce qui est incroyable, c’est qu’aucun des journalistes présents n’a perçu le ramdam qui se déroulait derrière la porte de la pièce où se tenait la conférence de presse. Quant à Marc Weber (conseiller d’Olivier Maingain à l’époque), grâce à qui le « pugilat » fut évité, il devint comme je l’ai mentionné déjà dans le précédent épisode, directeur de cabinet du nouveau Bourgmestre notamment en gage de reconnaissance et de confiance. Il occupe encore ce poste en 2018.

Il ne reste que trois mois avant les élections communales. Du côté de Francis Duriau, il y a urgence, surtout qu’aucun plan B n’avait été prévu et qu’il fallait trouver 47 candidats pour constituer une liste complète.

Troisième partie : Action consciente – Episode 70

En voyant apparaître le nom de Francis Duriau sur mon gsm, je sens l’émotion monter en moi. Je me gare et décroche. Sa voix reflète l’inquiétude. Immédiatement, il me demande ce qui se passe et me pose un tas de questions sans même me laisser le temps d’y répondre. Francis vient d’avoir vent du rapprochement FDF et MR, et prend conscience que ce qui semblait impossible hier pour lui, est aujourd’hui devenu une réalité.

Troisième partie : Action Consciente – Episode 69

Notre 71^e Cortège carnavalesque est fin prêt. La cuvée 2000 s’annonce bien, apparemment. Lors de l’inauguration de l’exposition qui se tient une semaine avant l’événement, le Bourgmestre remet la clef de la commune au prince Bill 1^er entouré de Miss Schaerbeek et ses dauphines.

Troisième partie : Action consciente – Episode 68

Nous sommes début février 2000 et les négociations tournent en rond. Cela durera jusqu’au début du mois de juin, mais cela je l’ignore encore. Daniel Ducarme, lui, occupe le terrain. Tout en étant en fait encore nulle part… il est pourtant partout !

De mon côté, je suis mes dossiers et les travaux des parcelles multiconfessionnelles vont bon train. Nous constatons une augmentation de la population des lapins au cimetière. Avec le creusement de leurs terriers, ils déstabilisent les pierres tombales.

Troisième partie : Action consciente – Episode 67

A l’occasion de l’élection du prince carnaval 2000, de nombreuses personnalités du folklore carnavalesque avaient répondu présentes.Nous avions les princes et leurs suites, de Belgique, du Brabant,  de Vilvorde, de Asse, de Hal, de Laeken, de Nivelles et j’en passe. Ces reines, rois, princesses et princes carnaval apportaient une légitimité à cet événement fait de paillettes et de confettis.

Troisième partie : Action consciente – Episode 66

A différents moments de la journée résonnent dans le hall des Echevins (soit le rez-de-chaussée de la maison communale) des aboiements de chiens. Après avoir fait le tour de la salle et de ses environs, nous ne trouvons nulle part de traces de chien. Je trouve cela bizarre et je m’installe discrètement derrière un panneau qui jouxte mon cabinet. Après quelques instants, tonnent à nouveau des aboiements secs qui font sursauter une dame qui entre dans la maison communale.

Troisième partie : Action consciente – Episode 65

La médiatisation de la reprise en main du quartier Brabant fait très rapidement boule de neige. Les commerçants de la rue Josaphat, suivis par ceux de la chaussée de Haecht, décident d’appeler leur quartier « La Petite Anatolie ». Ils sont désireux de développer leurs associations en vue d’organiser des activités festives, démarche que nous soutenons naturellement.

A l’époque, des restaurants typiques ouvrent leurs portes sur le tronçon de la chaussée de Haecht. Le phénomène attire de nombreux Bruxellois en quête de dépaysement culinaire et culturel. Malheureusement, à partir de 2005, de nombreux établissements ont progressivement cessé de servir du vin et autres boissons alcoolisées. Ce qui a eu pour conséquence la perte de ces clients extérieurs. On a alors assisté à un repli sur soi du quartier, ce qui n’a nullement favorisé le vivre-ensemble.

Merci pour vos retours après la lecture du livre « Schaerbeek de l’ombre vers la lumière ». Vous êtes en effet nombreux à profiter de cette période de vacances pour lire la « brique » que représente ce livre sur l’évolution de la commune de Schaerbeek. J’en profite aussi, ayant été régulièrement interpellé à ce sujet ces derniers jours, pour préciser que le livre se trouve en vente dans la plupart des librairies de Schaerbeek mais aussi chez Filigranes. Je dispose aussi d’exemplaires et si vous souhaitez une dédicace, n’hésitez pas à me contacter au 0475.71.45.52 ou via jean.vangorp@telenet.be