Long conseil communal ce mercredi 21 décembre pour la première séance présidée à nouveau par Bernard Clerfayt. Je reviendrai ultérieurement sur d’autres points abordés dont le difficile exercice du budget 2012. Mais un point n’a pas manqué d’attirer mon attention : la demande du bourgmestre Bernard Clerfayt (à peine revenu à Schaerbeek) de l’achat aux frais de la Commune d’un I-Phone dernier modèle pour un coût de 799 €.
Si personne ne conteste l’utilité de cet appareil, il apparaît à tout le moins assez indélicat de demander à l’administration de prendre cet achat à sa charge. Bernard Clerfayt a ironisé, ri, minimisé et justifié la nécessité (que nul ne conteste) de cet outil.
Je n’ai pas manqué de lui faire remarquer que l’image qu’il donnait au sein de l’administration à peine de retour était assez déplorable. Quand le personnel communal est privé depuis de longues années de prime de fin d’année, que les budgets sont réduits ici et là, c’est une demande qui passe mal. Si Bernard Clerfayt avait demandé au Père Noël un I-Phone, je suis certain qu’il l’aurait eu au pied de son sapin…
Après plusieurs années au cours desquelles l’éclairage festif avait été mis en bémol, remarquons cette année le bel habillage lumineux de la chaussée de Helmet et de la rue Richad Vandevelde.
Le Conseil communal se réunira uen dernière fois en 2011 ce mercredi 21 décembre à partir de 18h30 en la salle du Conseil de l’hôtel communal de Schaerbeek. J’interviendrai notamment à propos du règlement sur les terrasses de café.
Article de « La Capitale » à propos de la réglementation sur les terrasses. J’interpellerai le Conseil communal du 21 décembre prochain à propos du courrier envoyé par le Collège échevinal et prônant une tolérance et l’envoi quasi simultané d’amendes administratives pour les bistros/restaurants ayant sortis une terrasse sur la voie publique en dehors de la période prévue par le règlement communal.
Voici une semaine, je critiquais ouvertement que des panneaux d’interdiction de stationnement aient été instllés sur la place Colignon un vendredi à partir de 12h. Pour l’arrivée du sapin de Noël ou autre, mystère. Voici que depuis, un panneau très bien confectionné a fait son apparition. Il indique le motif de l’interdiction (ce qui n’est pas sans intérêt) et les heures et jours précis. Au moins, désormais on est en pleine connaissance de cause.
Mercredi, lors du Conseil communal, Gauthier de Crombrugghe est intervenu, comme le prévoit le règlement d’ordre intérieur de l’assemblée, pour une interpellation citoyenne concernant le projet (aujourd’hui abandonné) de crèche avenue Plasky, 40. Dans son exposé, Monsieur de Crombrugghe est revenu sur les différentes étapes du projet et s’est déclaré choqué de la manière avec laquelle le Collège échevinal avait géré ce dossier et dépensé l’argent du contribuable, s’entêtant à vouloir poursuivre le projet alors que le Conseil d’Etat avait déjà une première fois renvoyé la Commune à sa copie.
Monsieur de Crombrugghe s’est aussi ému de l’état de la maison de maître laissée pour ainsi dire à l’abandon, avec des fenêtres qui sont restrées ouvertes de longs mois.
Ce 30 novembre à 18h30 en la salle du Conseil de l’hôtel communal de Schaerbeek, Gauthier de Crombrugghe, citoyen schaerbeekois qui par le biais de son asbl « Save the city gardens », a défendu jusqu’au bout la qualité de vie de son quartier face au projet (insensé d’un point de vue urbanistique) d’installer une crèche communale au détriment d’un îlot de verdures et qui avait proposé depuis le départ que la crèche soit implantée sur un terrain communal plus adéquat à Dailly (ce que le Collège a finalement décidé de faire 4 ans plus tard), interviendra lors de la séance du Conseil communal.
Il sera ainsi demandé le coût global de ce projet qui n’a finalement pas abouti mais qui a grevé les deniers communaux : achat d’un hôtel de maître (non conforme déjà à la base aux règles de l’ONE d’aménagement), frais d’études, frais d’avocat et aujourd’hui immeuble perdant de sa valeur…
A l’heure où Schaerbeek va devoir se serrer la ceinture en raison des pertes inexorables de Dexia, ce genre de dossier géré de manière désastreuse car dans une politique sans marge de manoeuvre, sans remise en question d’un projet qui ne tenait depuis le départ pas la route d’un point de vue purement urbanistique et environnemental, passe mal. Au final, il y aura et c’est le plus important une crèche dans quelques mois à Dailly.
Au Conseil communal du 26 octobre, présentation des comptes 2010 par l’échevin Michel De Herde (FDF) qui a fourni à l’assistance un résumé très didactique. En synthèse, à l’exercice budgétaire ordinaire, la Commune a engrangé un boni de 4,64 millions € pour 2010. La dette totale est de 66,7 millions, dette contractée en partie pour financer des emprunts. Ce qui donne un remboursement de 73 €/habitant/an. Le boni budgétaire global est de 8,11 millions d’euros. A noter qu’il y a eu 2,06 millions d’euros en moins que prévu pour les frais de personnel. Les comptes 2011 seront au vu du contexte moins réjouissants…
Lors du dernier conseil communal et comme le prévoit le règlement d’ordre intérieur, une intervention citoyenne portant sur les mesures prises par la Commune à l’égard des familles de Roms de la Gare du Nord, a eu lieu. En voici le texte. La Bourgmestre faisant fonction Cécile Jodogne (FDF) s’est longuement justifiée sur les actions menées avec le CPAS de Schaerbeek et pointa du doigt les manquements d’autres niveaux de pouvoir. Bref, chacun renvoyant la balle à l’autre…
Le Conseil communal de Schaerbeek se réunira ce mercredi 26 octobre 2011 à partir de 18h30 dans la salle du Conseil de l’hôtel communal de Schaerbeek. A l’ordre du jour, une interpellation citoyenne relative aux roms expulsés de la Gare du Nord. Une séance du conseil qui sera peut-être la dernière pour la bourgmestre f.f. Cécile Jodogne puisque Bernard Clerfyat reprendra pleinement ses pouvoirs dès la formation du nouveau gouvernement.
Voici quelques semaines, la presse bruxelloise épinglait les communes qui étaient à la traîne en guise d’information aux citoyens par rapport aux réunions du Conseil communal, leur ordre du jour et le résumé de celles-ci notamment. Ce lundi 5 septembre, à moins de 48 heures de la séance du Conseil de la rentrée, le site internet de Schaerbeek ne communique en effet pas encore l’ordre du jour pourtant dûment affiché comme le prévoit la loi communale…
La rentrée a également sonné pour le Conseil communal de Schaerbeek. Initialement programmé le 31 août, il aura finalement lieu ce mercredi 7 septembre 2011 à 18h30 en la Salle du Conseil de l’hôtel communal de Schaerbeek.
J’ai mis quelques jours après le Conseil communal de fin juin avant de réagir car je ne tenais pas à le faire directement sous l’emprise de l’émotion et d’une certaine colère mêlée de beaucoup d’amertume. La gestion du dossier de localisation du club de basket RPC de Schaerbeek a été gérée de manière désastreuse par l’échevinat des Sports et par le Collège échevinal schaerbeekois qui a eu au final un petit sursaut au vu du contexte mettant en péril des jeunes de notre commune.
Je ne m’étendrai pas sur le ton agressif utilisé au Conseil communal alors que des questions simples pour essayer de détricoter le noeud du problème, étaient posées. Pas non plus sur le fait qu’une interpellation citoyenne déposée par le RPC ait été balayée de la main par la majorité MR-Ecolo car relevant d’un intérêt particulier (que dire alors de précédentes interventions au Conseil relatives à la propreté d’une rue, la sécurité d’un lieu, la demande de circuler à vélo dans le parc Josaphat introduite par des cyclistes,… et qui méritaient amplement d’être entendues et débattues)…
Il est clairement apparu dans ce dossier que quelque chose semblait déranger le Collège et en particulier l’échevin des Sports Sait Köse et son entourage. Qu’en est-il concrètement ? Je l’ignore mais jamais nous n’avions assisté à un tel acharnement pour couper les moyens à un club sportif.
Au final après les interventions des échevins Georges Verzin et Tamimount Essaidi, qu’en est-il concrètement ? Les équipes de jeunes pourront rester à l’école Primo, les autres sont priés de se débrouiller. A lire les communiqués de presse tapageurs de l’échevinat des Sports, cela mérite d’être amplement souligné car cela pourrait être passé sous silence et pourtant telle est la situation.
Permission de rester pour le moment à l’école Primo MAIS pas question d’y tenir une buvette, qui comme on le sait est quand même pour un club sportif une source de rentrée d’argent non négligeable.
Tout ce dossier me laisse un goût très amer quant à la manière dont les affaires sont actuellement menées à Schaerbeek. Des décisions orientées par d’obscures règlements de compte, favorisant la politique au détriment de la passion sportive, à géométrie variable mais qui au final pénalisent les Schaerbeekois, dans ce cas-ci de jeunes sportifs. Lamentable, pas d’autre mot…