Les limites de l’application sur le terrain du plan de stationnement communal
Lors du dernier conseil communal, je suis longuement intervenu à propos du plan communal de mobilité (PCM) et du plan communal de stationnement. Certes, je n’ai guère été écouté par la présidente de la séance et par la plupart des membres de la majorité mais les faits sont bien là.
A force d’aménager l’espace public en créant entre autres des « oreilles de trottoir » qui suppriment inéluctablement des places de parking, voilà à quel genre de situation on arrive : un stationnement à 4 roues sur le trottoir ! Je l’ai précisé lors du Conseil communal, ce type d’aménagement n’apporte rien, bien au contraire : des infractions au code de la route et une dangerosité évidente, le tout sans verbalisation quelconque (quoiqu’en dise la bourgmestre f.f).
Il n’existe pas de solution miracle quant au stationnement dans les grandes zones urbaines : il y a de plus en plus de véhicules et les places ne sont pas extensibles. Mais si en plus, on pratique, comme à Schaerbeek, une politique clairement anti-voitures, en supprimant lorsque c’est possible une place par ici et une place par là, la situation ne va pas tarder à devenir explosive, surtout dans le périmètre entre le quartier Gaucheret et la place Colignon. Ajouter à cela, l’un ou l’autre chantier en cours qui supprime encore quelques places pour les riverains et on en arrive à devoir se garer en infraction.
Ce que je dénonce c’est l’application de cette politique d'(im)mobilité, qui montre rapidement ses limites et contraint le citoyen à se mettre en infraction et à nuire par conséquent à la sécurité d’autrui et au respect de l’espace public.