Exposition « Matières premières » à la Maison des Arts de Schaerbeek située chaussée de Haecht, 147.

Ce jeudi a eu lieu l’inauguration du sapin de Noël sur la place Colignon. Une belle ambiance par rapport aux précédentes éditions grâce à la présence chaleureuse de plusieurs petits chalets où le public pouvait acheter du chocolat, des écharpes, des colliers, des confitures, des bougies,…

Le concept mériterait d’être développé, quelque peu aménagé, et surtout faire l’objet de davantage de publicité. Il est en effet un peu dommage que ce petit marché ne soit qu’éphémère. Il aurait pu être envisagé ou il pourrait être envisagé l’année prochaine en tenant compte de tous les paramètres de le laisser jusqu’au dimanche après-midi par exemple afin de permettre aux visiteurs de s’y rendre sur un laps de temps plus élargi. Aussi, ce soir, chocolat chaud et vin chaud étaient proposés moyennant ticket gratuit. Pourquoi ne pas étendre cela à tous les exposants présents ? Soit un ticket boisson valable dans n’importe quel stand afin de favoriser le mouvement, la convivialité et éviter le rush vers un stand « gratuit » et pas vers les autres.

De petites suggestions énoncées dans un esprit d’amélioration qualitative d’une très belle initiative.

C’est aujourd’hui que le sapin installé sur la place Colignon face à l’hôtel communal de Schaerbeek, sera officiellement inauguré. Comme chaque année, il provient des forêts d’Houffalize dans les Ardennes.

Lors des séances du Conseil communal, je constate mois après mois que les activités de la Maison des Femmes de Schaerbeek se développent. Régulièrement, des demandes d’occupation pour des cours de danse, de zumba, de gymnastique sont accordées. Autant d’activités en plus de cours d’alphabétisation, de couture, de mosaïques qui font vivre cette maison construite car au soutien du Fonds pour la Politique des Grandes Villes et dont le projet fut porté à ses débuts par l’échevine Afaf Hemamou (MR) en charge lors de la précédente législature communale de l’Egalité Homme-Femme. Aujourd’hui, c’est l’échevine Adelheid Byttebier (Groen) qui veille avec ses services sur le bon fonctionnement des lieux et leur rayonnement. La Maison des Femmes de Schaerbeek est située rue Josaphat, 253 juste à l’angle avec l’avenue Louis Bertrand. En 2012, elle avait accueilli une hôte de marque en la personne de Mathilde de Belgique, venue s’intéresser de près aux projets des différentes associations résidentes.

Voici un texte qui m’a interpellé et que j’ai souhaité vous faire partager. Il est signé par Max Morton, célèbre artiste peintre schaerbeekois, à propos de l’installation d’une passerelle au niveau de la cage aux Ours.

En voici la teneur :

« En lisant le Schaerbeek Info du 4 novembre 2013, je suis tombé sur la « Tribune démocratique » de Georges Verzin, chef de groupe MR, cosignée par nos gentils conseillers communaux Yvan de Beaufort et Angelina Chan. L’article concerne la construction de la passerelle à la cage aux ours, autorisée par notre cher ami et bienaimé bourgmestre Bernard Clerfayt, ainsi que son bras droit l’adorable Cécile Jodogne. Il révèle que c’est un projet coûteux, de maigre utilité pour nous, les bons Schaerbeekois, et pas très joli.

Mais non, cher ami Georges ! Il est vrai que ce projet est très coûteux et peut-être pas très esthétique par rapport à la beauté des architecturalement belles maisons de notre merveilleuse commune. Oui, Georges, c’est vrai. Mais, mon cher ami, une chose que tu ne savais pas, peut-être ne t’en es-tu pas rendu compte, c’est qu’en fait ce projet n’est pas inutile. Je pense personnellement, comme Schaerbeekois, que nos chers amis Bernard, Cécile, et le collège, ont voulu nous rendre un grand service, en nous offrant un sèche-linge public complètement gratuit afin que les Schaerbeekois puissent en toute tranquillité sécher leur linge et, comme aux lavoirs publics dans le bon vieux temps, dialoguer assis sur les marches de cet apparemment étrange objet. En plus, comme la voie du chemin de fer passe en dessous, la chaleur des moteurs pourrait être utilisée afin de chauffer la passerelle, donc le linge plus rapidement. Tu vois, cher ami Georges, le projet n’est peut-être pas très beau en soi. C’est vrai que malheureusement nous n’aurons plus la vue de notre merveilleux bâtiment communal en arrière-plan. Mais le projet n’est pas tout à fait inutile, comme tu l’écris dans ton article. Ce sera un lieu de convivialité pour les Schaerbeekois qui pourront faire des économies en emmenant leur linge à sécher là, au lieu d’aller à la coûteuse wasserette du coin.

Amicalement,

Max Morton de Schaerbeek »

Vendredi dernier, les Femmes Prévoyantes Socialistes de Schaerbeek distribuaient des rubans blancs sur le marché de la place des Chasseurs ardennais en vue de sensibiliser la population à cette campagne de lutte contre la violence faite aux femmes. Quelle ne fut pas l’étonnement de ces militantes lorsque l’échevin des Classes moyennes de Schaerbeek, Etienne Noël (Liste du Bourgmestre) vint leur expliquer qu’il était interdit de procéder de la sorte et donc de distribuer gratuitement leur petit ruban à épingler sur une veste !

Pareille situation s’est déjà produite lors de campagnes électorales avec des distributions de tracts mais dans ce cas-ci d’une campagne nationale pour une telle cause, j’avoue que je partage entièrement l’indignation des Femmes Prévoyantes Socialistes de Schaerbeek qui étaient présentes sur le terrain. N’a-t-on donc rien d’autre à faire au niveau des Classes moyennes sur le territoire de Schaerbeek ? Lorsque je prends connaissance voici peu de situations bien plus complexes comme l’installation illicite d’un fritkot sur la place princesse Elisabeth devant la Gare de Schaerbeek, avec toutes ses répercussion, je me dis qu’en effet il y a bien d’autres sujets prioritaires que les autorités communales feraient bien de prendre en charge avec rigueur. Si un règlement doit être appliqué, c’est en priorité à ce type de dossiers au lieu de s’en prendre à des militantes pour une noble cause qui dépasse, j’ose l’espérer, les clivages politiques.